C’est l’histoire d’une baignade improvisée à la plage de Cassis. Yazied et son compagnon y vont régulièrement. Généralement le week-end, mais là, c’est un lundi en fin de journée qu’ils se décident au pied levé.
Le rituel des préparatifs se met en branle : serviettes, maillots, nattes, panier tressé pour embarquer tout ça dans lequel il glisse aussi un livre.
Avant d’entrer dans l’eau, Yazied prend quelques instants pour jauger l’expérience : comment se sent-il avant la baignade ? l’eau est-elle prête à l’accueillir ?
Alors, son entrée dans l’eau se fait avec facilité et plaisir, même quand elle est fraîche, comme cette fois-ci, après le passage du mistral.
Ce moment d’introspection lui a permis de transmuter sa peur de l’eau, développée petit lors d’une expérience traumatisante à la piscine. Il a transformé sa relation à l’eau, passant de la peur à l’amitié.
L’eau est devenue un espace d’invitation et d’accueil. Des thèmes au cœur de ce qui l’anime. Nouer des liens, créer des ponts. Dans son activité de naturopathe et thérapeute de médecine intégrative, la relation s’établit avec l’autre, avec le vivant ou encore entre les différentes pratiques.
Une relation est pour lui un espace de transformation. Il en ressort toujours plus riche – de nouvelles facettes, de nouveaux éclairages. C’est une évolution personnelle à multi-dimensions qui, bizarrement, lui apporte plus de simplicité dans la vie.
Tous ces liens dressent une carte de possibles qu’il peut embrasser d’un regard pour choisir à sa guise l’itinéraire du moment.
Mon invité : Yazied KEI LANUR - @yaziedkl