Portraits Singuliers

Sandra Garnier

Pourquoi certains moments de notre vie comptent plus que d’autres ? Que racontent-ils de nous ?

Je ne parle pas forcément des grands événements de notre existence.

Mais aussi ces petits instants du quotidien qui nous touchent particulièrement, nous plaisent, nous intéressent, nous captivent.

Et qui laissent ainsi leur empreinte avec, dans leur sillage, un parfum d’émotions plaisantes.

Les Portraits Singuliers sont une zone pour explorer ces souvenirs agréables. Ensemble, nous remontons le fil jusqu’au plot auquel ils s’amarrent :

🔸ce à quoi vous accordez de la valeur,

🔸ce qui est important pour vous,

🔸vos convictions, vos combats, votre vision toute particulière du monde.

Bref, les ingrédients singuliers de votre personnalité !

Je suis Sandra Garnier, fondatrice de Sa.Ga, exploratrice de vos singularités.

J’aime regarder les personnes et le monde sous cet angle.

Alors je vous invite aujourd’hui dans la galerie des Portraits Singuliers : des interviews live d'1/2 heure pendant lesquelles des personnes d’horizons variés viennent partager avec moi un bon souvenir à partir duquel nous tissons le fil vers un bout de leur singularité.

Les Portraits Singuliers offrent un espace précieux à mes yeux :

🪶Je veux vous rencontrer sous un angle doux, positif, puissant.

🪶Je veux vous présenter au monde par la lentille de l’authenticité profonde, simple et spontanée.

🪶Je veux retranscrire vos souvenirs et émotions avec des mots justes et précis.

🪶Je veux vous illuminer de l’intérieur, vous rendre fiers et forts de vos singularités.

🪶Je veux contribuer à mettre en lumière toutes les singularités.

🪶Je veux honorer la biodiversité humaine.

Retrouvez-moi sur mon site www.sa-ga.fr, sur LinkedIn (Sandra Garnier) ou Instagram (@sa.ga_sandra).

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Episodes

Portrait Singulier 71 - Audrey
Today
Portrait Singulier 71 - Audrey
Il y a 6 mois, Audrey a couru son premier marathon. Cette expérience et, en particulier, sa préparation ont été sources d’un nouveau niveau de compréhension d’elle-même. La course est entrée dans sa vie depuis 6 ans à peine pour mieux traverser alors ses aléas du moment. Elle s’y est engagée par paliers, soutenue et encouragée par toute une bande d’amis. Jusqu’à l’étape phare du marathon ! Audrey s’est alors fait surprendre par les capacités insoupçonnées de son corps. Se frotter à ses limites l’a conduite à de nouveaux espaces de découverte de soi, elle qui pensait déjà bien se connaître. Dans une préparation exigeante et éprouvante, elle a expérimenté une façon de prendre la main sur son mental. Maintes fois, il l’aurait gardé au chaud sur le canapé. Dans ces moments, le simple fait d’enfiler sa tenue était une façon de hacker sa flemme. S’ouvraient alors ces longs moments de méditation en mouvement, ceux où elle se plonge dans le flow et met à distance les pensées qui tournent en boucle. Maîtriser ses pensées a été sa grande révélation des dernières années. Mesurer que l’état de nos pensées génère notre réalité, et non l’inverse, offre une grande prise de pouvoir sur son existence. Qui donne pour elle enfin sens à cette phrase enregistrée il y a bien longtemps : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde ».   Mon invitée : Audrey ETNER - @audritatouee
Portrait Singulier 70 - Yazied
1w ago
Portrait Singulier 70 - Yazied
C’est l’histoire d’une baignade improvisée à la plage de Cassis. Yazied et son compagnon y vont régulièrement. Généralement le week-end, mais là, c’est un lundi en fin de journée qu’ils se décident au pied levé. Le rituel des préparatifs se met en branle : serviettes, maillots, nattes, panier tressé pour embarquer tout ça dans lequel il glisse aussi un livre. Avant d’entrer dans l’eau, Yazied prend quelques instants pour jauger l’expérience : comment se sent-il avant la baignade ? l’eau est-elle prête à l’accueillir ? Alors, son entrée dans l’eau se fait avec facilité et plaisir, même quand elle est fraîche, comme cette fois-ci, après le passage du mistral. Ce moment d’introspection lui a permis de transmuter sa peur de l’eau, développée petit lors d’une expérience traumatisante à la piscine. Il a transformé sa relation à l’eau, passant de la peur à l’amitié. L’eau est devenue un espace d’invitation et d’accueil. Des thèmes au cœur de ce qui l’anime. Nouer des liens, créer des ponts. Dans son activité de naturopathe et thérapeute de médecine intégrative, la relation s’établit avec l’autre, avec le vivant ou encore entre les différentes pratiques. Une relation est pour lui un espace de transformation. Il en ressort toujours plus riche – de nouvelles facettes, de nouveaux éclairages. C’est une évolution personnelle à multi-dimensions qui, bizarrement, lui apporte plus de simplicité dans la vie. Tous ces liens dressent une carte de possibles qu’il peut embrasser d’un regard pour choisir à sa guise l’itinéraire du moment.  Mon invité : Yazied KEI LANUR - @yaziedkl
Portrait Singulier 69 - Crystel
Sep 16 2024
Portrait Singulier 69 - Crystel
Crystel s’est récemment octroyé une session de surf improvisée. Elle est partie quelques jours dans la maison familiale des Landes pour exercer son activité freelance depuis là-bas. Un matin, les conditions semblent réunies pour aller surfer. Malgré sa charge de travail, elle s’accorde 1H… qui vont se transformer en 2H30 totalement assumées. Cette adepte du surf loisir a le bonheur de voir s’aligner sous ses yeux l’équilibre fragile qui constitue les conditions idéales du surf : plan d’eau propre, courants, météo… Le kif de l’instant présent l’emporte sur ses impératifs. Elle sait qu’elle est en train de remplir sa jauge d’une énergie vitale qui la porte dans ses projets. Ce matin-là, dans l’eau, Crystel a commencé par se faire confiance. Oser aller à l’eau, repérer les bons spots par elle-même. Etant seule, elle a pu se concentrer sur elle, sa pratique, ses envies, sans pression inconsciente venue d’un groupe. De là est venue sa récompense : le plaisir personnel de réussir à surfer qu’elle a vu se refléter dans les yeux d’un groupe débutant qui l’observait depuis la plage. Il est un domaine où elle constate ce même cheminement par étape. Dans son projet de cœur : des séjours découverte de la culture de Madagascar, son pays d’origine. Avant de prendre vie, ce projet a pivoté jusqu’à faire résonner ce même alignement en elle. Après les impasses et les fausses routes, elle s’est fait confiance sur l’affirmation de son identité malgache, elle a affiné la direction que devaient prendre ses séjours. Elle trace sa route dans ce sens et nourrit régulièrement sa jauge d’énergie au service du projet. Pour laisser éclore ce qui la fait vraiment vibrer.   Mon invitée : Crystel RAKOTOSON - www.sejours-aiko.com - @crystelrako
Portrait Singulier 68 - Anne
Jul 4 2024
Portrait Singulier 68 - Anne
Que vit-on dans un concert de Taylor Swift ? Anne y a assisté récemment et elle a vécu en live le « système » Taylor Swift. Le show grandiose qui, à ses yeux, relève à la fois de la grande retraite thérapeutique et du carnaval géant. Une ambiance positive qui canalise les bonnes énergies des 60 000 spectateurs. Une virtuose du storytelling qui diffuse ses mots avec art et à propos. Une experte dans l’art du donner et du recevoir, comme une boucle infinie et vertueuse. Une artiste engagée qui ouvre la voie vers une revisite de la propriété intellectuelle aux Etats-Unis. En point d’orgue, Anne salue sa façon de transmuter ses expériences de vie en message artistique. Prendre la responsabilité d’effectuer le travail sur soi, infuser les événements de sa vie, filtrer l’étalage des causes pour mettre l’accent sur le moment de point de bascule. Puis en extraire les pépites comme message artistique. Et en profiter pour réconcilier les différentes versions de soi. Anne repère que chacun dispose de son propre « outil » de transmutation depuis son enfance. Mais y rester connecté est une autre paire de manche. Raconter des histoires en s’appuyant sur la conscience des mots est certainement le sien. Aujourd’hui, sa vie connaît un virage important. Géographiquement, elle s’est redéployée vers la Bretagne comme une base arrière pour sa créativité. Paris n’est plus qu’une tête de pont pour concrétiser et porter au monde ses messages. Longtemps journaliste, accro au bruit ambiant de l’actualité, elle se tourne désormais vers le temps long pour diffuser son message. Souvent sollicitée pour des projets d’écriture lucratifs, mais qui ne l’appelaient pas, elle s’offre la possibilité d’explorer son approche personnelle. Pour répondre enfin à cette question : « Qu’est-ce que je choisis de dire au monde ? ». Mon invitée : Anne Cazaubon - @annecazaubon, @merciauninconnu
Portrait Singulier 67 - Marie
Jun 27 2024
Portrait Singulier 67 - Marie
Il y a quelques jours, Marie a reçu chez elle trois copines entrepreneures de longue date. Se réunir tous les deux-trois mois est un rituel de longue date entre elles. Ce jour-là, coup de chance, le soleil est de la partie pour accompagner le déjeuner qui se passe alors dans le jardin. Ces moments ensemble sont une occasion de discussions à cœur ouvert pour évoquer aussi bien leur business que leur vie personnelle. Depuis 10 ans qu’elles se connaissent, Marie a vu leurs évolutions, leurs questionnements, les impasses et les envolées. Bref, un terrain d’observation des cycles de nos vies. Partageant le même genre de quotidien professionnel, elle peut aussi, à leurs côtés, se recalibrer à l’énergie de l’entrepreneuriat. Ce moment suspendu avec ses amies lui rappelle à quel point les connexions humaines sont précieuses à ses yeux. Pourtant, tout son début dans la vie active a été laborieux en la matière. Neuroatypique, on la qualifiait souvent de « trop » ou « pas assez ». Marie avait du mal à trouver les bons curseurs, à assimiler les codes sociétaux. De là naissaient la honte et la culpabilité d’être en décalage. Jusqu’au moment où elle a su utiliser le cadeau de son hypersensibilité : un flair incroyable pour capter les gens sur la même fréquence qu’elle ! Aujourd’hui, c’est devenu son cheval de bataille : accompagner les femmes neuroatypiques pour passer de l’espace de la honte à celui de la sensibilité du cœur qui s’ouvre. Mon invitée : Marie Meya - @marie.meya
Portrait Singulier 64 - Kamel
Jun 6 2024
Portrait Singulier 64 - Kamel
Week-end prolongé, barbecue entre amis, journée qui s’étire au soleil… Des ingrédients que beaucoup connaissent et qui ont pris une saveur particulière pour Kamel. Au cours d’un long week-end de mai, c’est une quinzaine de personnes qui se sont retrouvées assez spontanément dans son jardin. Une belle occasion d’étrenner le salon de jardin qu’il venait de fabriquer ! Les discussions se déploient en sous-groupes mouvants, les enfants courent, certains profitent du beau temps. Dans cette ambiance joyeuse et fluide, Kamel se surprend à suspendre le temps quelques secondes pour savourer et imprimer la scène. Un instant furtif qui lui paraît bien plus long tellement le moment est dense de sensations agréables. Sentir son esprit sortir de son corps pour photographier la scène d’en haut, c’est quelque chose qu’il connaît bien. Cela se produit dans les moments intenses de sa vie, bons ou mauvais. Il a ainsi accumulé dans ses souvenirs toute une galerie de clichés. Ayant la caractéristique d’être HPE, c’est une manière pour lui de prendre de la hauteur sur ce qui se joue émotionnellement. Les rencontres et les interactions avec les autres sont autant d’occasions de déclencher ces situations émotionnelles et de revivre ce processus de photos panoramiques. En les multipliant, il maîtrise mieux le phénomène émotionnel qui se joue en lui. In fine, il accède à une meilleure compréhension de lui-même. A la clé, il y gagne un étirement constant et addictif de sa zone de confort. Mon invité : Kamel Rizki - @kamel_rizki
Portrait Singulier 63 - Audrey
May 30 2024
Portrait Singulier 63 - Audrey
En plein préparatif de ces prochaines vacances avec sa fille, Audrey se remémore leur dernier road trip et tout ce qu’elle a aimé de ce moment. Le temps des vacances, la découverte, sortir du quotidien, créer une bulle où elles prennent le temps d’échanger plus en profondeur. Même en dehors des vacances, au caractère forcément plus exceptionnel, Audrey chérit tous les moments où sa fille et elles tissent et enrichissent leur relation. Dans leur contexte de garde alternée, celle-ci a plus d’une fois été bousculée. Aujourd’hui, Audrey réalise l’apport mutuel qu’elle leur offre : sa fille inconsciemment la pousse toujours plus dans le lâcher-prise ; Audrey a à cœur de lui offrir une forme d’exemple et d’inspiration en l’immergeant deci delà dans le quotidien d’entrepreneure qui est le sien depuis quelques années. Son intention est de l’amener à étirer ses perceptions, élargir ses cadres de pensées et lui faire goûter à des environnements variés et différents. Loin de la vision étriquée de la vie qui a été celle d’Audrey avant de travailler à son compte. En ouvrant le champ des possibles, Audrey a mesuré à quel point cela nourrissait sa curiosité et musclait de ce fait son intelligence relationnelle. C’est une des compétences les plus utiles dans son activité pour accompagner finement et intelligemment des centaines de profils différents. Et une adaptabilité qu’elle aimerait offrir en héritage à sa fille pour faire face aux fluctuations du monde. Mon invitée : Audrey POUCHOL - @audrey_businessandyou
Portrait Singulier 62 - Gaëlle
May 23 2024
Portrait Singulier 62 - Gaëlle
Gaëlle aime s’octroyer des moments de danse libre dans son quotidien. Le temps d’une chanson ou d’une demi-heure, elle laisse son corps exprimer et déposer les émotions qu’il contient. Un cadeau solitaire qu’elle s’offre régulièrement dans son emploi du temps chargé. Récemment, elle a grapillé un tel instant de danse. Seule dans sa cuisine, le reste de sa famille vaquant à ses occupations, elle s’est laissé aller au mouvement dans un épisode qui a duré à peine deux chansons. L’intensité de ce moment était à la hauteur de celle dont faisait preuve son quotidien depuis quelques semaines. Elle vit alors cette danse comme un second souffle. Elle remplit son corps d’un oxygène nouveau pour poursuivre son chemin. Ce rapport si étroit à la danse, elle l’a développé dans sa vie, au détour d’événements parfois sombres. Un particulièrement lourd, il y a quelques années, a provoqué en réponse chez Gaëlle une urgence de vivre. D’abord compagne encombrante, cette urgence était source de grande fatigue pour son corps. Puis, peu à peu, elle a copiné avec elle, l’a amadouée pour la transformer en alliée. Elle est ainsi devenue la matière première qui nourrit sa créativité. Une créativité qu’elle exprime à travers l’écriture, dans un temps long et posé, ou par le biais de la danse pour transmuter en quelques instants la tournure intense que prennent parfois sa vie ou ses émotions.   Mon invitée : Gaëlle Bertruc - @gaellebertruc
Portrait Singulier 60 - Margot
May 9 2024
Portrait Singulier 60 - Margot
Lorsque Margot était doula, elle organisait des tentes rouges, ces cercles de paroles dédiées aux femmes. Un jour, elle a accueilli un groupe de femmes collègues parmi lesquelles une se distinguait par sa position et son autorité. Un contexte qui pouvait faire craindre à une certaine retenue dans leurs partages. Margot utilisait le tarot comme entrée en matière des échanges. Chaque participante s’appuyait sur l’évocation de sa carte pour raconter sa situation. Cette femme livre alors avec sobriété et entièreté son « fardeau » du moment. Son lâcher-prise crée pour le reste du groupe une forme d’autorisation à oser se livrer. La tarot, dépouillé de toute connotation mystique ou ésotérique, joue ici un rôle de libérateur de parole et de sororité. C’est une dimension qu’elle aime faire vivre dans son activité actuelle de tarot-coach. Margot observe souvent chez ses clientes une tendance à s’enfermer dans sa pratique du tarot comme échappatoire de leur quotidien. Les cartes tendent à devenir un espace doudou de développement personnel déconnecté de la réalité. Mais ce qui l’anime, c’est de les voir ancrer leurs rêves dans la réalité, de donner vie à leur développement personnel par une mise en action concrète. Bref de « rempoter » les gens ! La responsabilité personnelle devient un élément central pour transformer ses envies et ses idées folles en réalité palpable et tangible. C’est aussi la boussole pour se diriger dans sa vie. Ce qui fait dire à Margot : « le tarot peut changer ta vie ». Mon invitée : Margot Robert-Winterhalter - @margotrobertwinterhalter
Portrait Singulier 59 - Steven
May 2 2024
Portrait Singulier 59 - Steven
Il y a une quinzaine d’années, Steven a participé à un gala de danse, entre stress et fierté. Après une période de deux ans de décrochage scolaire, il a renoué avec le lycée et s’inscrit alors pour la première fois dans un projet commun. L’angoisse le conduit à fuir les répétitions et s’isoler pour se préparer. Mais l’élan qui l’a poussé à rejoindre ce spectacle reste toutefois vivace. Porté par la musique de Mickael Jackson, il se met dans sa bulle lors de la répétition générale et finit par interpeler les autres danseurs qui ne l’avait jusqu’à présent pas remarqué. Sur scène, il se sent transcendé par la musique, la connexion avec la troupe et l’énergie du public. Un peu comme si l’esprit de Michael Jackson venait le toucher du doigt pour lui insuffler de la confiance. Un esprit qui parle de la solitude dans laquelle il baigne et de l’honnêteté d’être soi pour se relier aux autres. Cette authenticité et, plus encore, tout le cheminement dont elle est composée sont des thèmes particulièrement précieux aux yeux de Steven. Il voit les gens comme porteur d’un univers tout entier. Composé à la fois de toutes les facettes qu’ils peuvent faire valoir, mais aussi de tous les cycles – comme ceux de la nature – qui façonnent leur vie. L’écoute est un de sens qui lui permet de capter cette profondeur chez l’autre. Utiliser tous ses sens lui permet une connexion complète au-delà des étiquettes contre-productives à ses yeux. Mon invité : Steven Kittirath - @steven_kittirath
Portrait Singulier 58 - Zineb
Apr 25 2024
Portrait Singulier 58 - Zineb
Zineb a récemment organisé la célébration des 9 ans de sa fille. Les fêtes d’anniversaires revêtent à ses yeux une grande importance par le plaisir qu’elles sont capables de susciter. Les deux mois précédents, elle a peu à peu imaginé et élaboré la journée conjointement avec sa fille pour aboutir à un planning étudié où la sensation de bien-être de chaque enfant sera clé. Le tout avec beaucoup de fluidité et de bonheur. Le niveau sonore et l’excitation de la journée sont finalement sa plus grande source de satisfaction. C’est un moment de partage comme elle les aime. Zineb a appris à cultiver le réseau et la rencontre quand la vie l’a conduite dans 3 pays et 3 continents différents au cours de ces 15 années d’expatriation. Un nouveau départ, une page blanche à chaque fois. Echanger avec les autres, dans des discussions profondes, est une manière pour elle de mieux se comprendre. Elle y voit plus clair dans ses pensées et ses émotions. Elle se sent rassurée par l’expérience des autres dans des circonstances de vie parfois similaires. Elle s’ouvre à de nouveaux prismes pour élaborer ses réflexions avec plus de finesse et plus de précision. L’altérité lui offre un effet miroir propulsant. Le partage lui permet de s’élever. C’est d’ailleurs exactement ce genre de cadre qu’elle met en place dans sa nouvelle activité de thérapeute Gestalt. Ce courant s’inscrit dans une co-construction avec le patient en partageant émotions, hypothèses et pensées pour l’aider peu à peu à reprendre de la hauteur dans sa vie. Un partage qui élève, ici aussi ! Mon invitée : Zineb Fourrier - @zinebfourrier
Portrait Singulier 57 - Jean-Christophe
Apr 11 2024
Portrait Singulier 57 - Jean-Christophe
Au cours du mentorat collectif d’entrepreneurs que Jean-Christophe anime, il a observé pas plus tard que la veille un déclic chez l’une d’entre eux. Son réseau est composé « d’entreprecœurs » comme il aime à les nommer : des entrepreneurs qui entreprennent avec le cœur. Il les invite, dans son accompagnement, à se connecter à leur cœur plus qu’à leur cerveau pour exprimer leur proposition de valeur. Cette entrepreneure, au profil cérébral, a réussi ce jour-là pour la 1ère fois à présenter son activité sans note, sans préparation devant un public pas très familier : un vrai discours venu du cœur qui les a tous touchés. Voir les gens oser leur trace et embrasser la liberté d’être eux-mêmes compte particulièrement pour Jean-Christophe. Enfant, il a commencé très tôt à bâtir dans sa tête un monde imaginaire façonné d’une totale liberté, en réponse à l’autorité et aux contrôles qu’il sentait peser sur lui. Tant et si bien que le monde réel est devenu difficile à appréhender pour lui ! Se conformer aux règles l’étriquait comme dans une boîte et le plongeait dans une grande timidité. Sa vie d’adulte a continué en oscillant entre ces deux mondes. Sa carrière professionnelle s’est construite derrière toutes sortes d’écrans : un business digital, un n°1 au-dessus de lui… Et puis un jour, son corps et son cœur se sont alliés pour dire stop ! Oser la liberté d’être soi lui a permis de réconcilier et réunir son monde imaginaire et le monde réel. Un seul et même espace où il attire ceux qui y sont sensibles – et éloignent les autres ; où les ombres inhérentes à la vie sont atténuées par la lumière intense qui vient du fond du cœur. Mon invité : Jean-Christophe BAZIN - @pushnplug
Portrait Singulier 56 - Isabelle
Apr 4 2024
Portrait Singulier 56 - Isabelle
Le 9 mars 2024, Isabelle est intervenue dans un sommet de femmes influentes de France et d’Afrique. Elles étaient 50 à partager leur parcours de scientifiques, de femmes de la vie publique ou encore d’entrepreneures. L’ambition était d’inspirer des femmes de jeunes générations. Isabelle s’est sentie elle aussi complètement touchée par ces récits aussi incroyables que résilients. Par un effet crescendo, elle s’est sentie happée par l’énergie ambiante. A l’issue de ces interventions, toutes ces femmes sont montées sur scène comme un point d’orgue de cette journée. A ce moment précis, Isabelle voyait se concrétiser sous ses yeux ce rêve qui l’habite depuis toute petite : « si tous les gars du monde pouvaient se donner la main », la Terre serait sûrement plus pacifique. L’énergie de cette journée est venue faire vibrer en elle son sentiment de puissance personnelle. Un thème longtemps mis à distance depuis la perspective de son éducation où sa carrière était gage de sécurité plus que de panache. Pourtant ces dernières années, Isabelle sent sa puissance se déployer. A la retraite officiellement depuis 2 ans, son autonomie économique est assurée. Poursuivre son rôle d’entrepreneure dans l’expertise réseau est la cerise sur le gâteau. Plus elle choisit ses sujets avec le cœur, plus son aura se propage. Dans ce juste alignement, elle ressent tout le plaisir que lui procure son existence, délivrée de toute charge mentale. Elle peut ainsi se consacrer aussi bien aux sujets professionnels qui la font vibrer qu’à prendre soin d’elle et de ses proches. Une conscience aigüe de l’instant présent qui se prolonge toujours plus longtemps. Mon invitée : Isabelle Sthémer - @ladyrezo
Portrait Singulier 55 - Laetitia
Mar 28 2024
Portrait Singulier 55 - Laetitia
Laetitia a récemment organisé un atelier de peinture au café, chez elle, en Andalousie. Un petit groupe de 5 femmes s’est ainsi réuni pour le petit déjeuner. Installées sur le toit-terrasse par une belle matinée de février, elles ont partagé un moment autant convivial que créatif. Laetitia a à cœur d’offrir un cadre propice à faire confiance et à laisser libre cours à sa créativité. Cette ambiance d’échanges et de partage y participe. Cette idée de peinture au café est arrivée inopinément pour elle comme un instinct qui se fraierait un chemin dans la densité de son emploi du temps. Et c’est une sorte de crépitement magique qui s’est mis en place autour de cette idée. Peu aguerrie à la technique, elle a décidé la veille de faire un test. Elle s’inspire alors d’une légende locale – une fille de sultan morte de chagrin. Elle se sent comme habitée par le modèle qui la guide avec une grande fluidité dans sa créativité. Ce tableau est superbe et, en le partageant sur ses réseaux, il séduit énormément. Un torréfacteur local la contacte pour une collaboration. Avec le café d’Amérique du Sud qu’il lui offre, elle ressent l’élan de peindre des portraits animaliers. C’est la même fluidité créative qui s’empare d’elle. Dans cet état, elle sent qu’elle s’élève dans une énergie qui la dépasse et à partir de laquelle elle est en mesure d’allumer l’énergie créative des autres. Une réaction en chaîne en arborescence qui représente, aux yeux de Laetitia, tout l’impact que l’art est capable de produire. Mon invitée : Laetitia Gillard - @la_kaz_azul
Portrait Singulier 54 - Karine
Mar 21 2024
Portrait Singulier 54 - Karine
L’été dernier, Karine et une de ses amies sont parties quelques jours en vacances avec leurs enfants réunis. Un séjour imaginé comme une évidence quelques mois plus tôt pour alléger leur quotidien de mamans solo qui les suit même en congés. Elles décident de prendre le train, moyen de transport inusuel au Canada où elles résident. Direction Toronto, puis la plage de Sarnia. S’ouvrent alors quelques jours de fun, d’improvisation harmonieuse et de joyeux lâcher-prise. Préparer un repas tout en s’éternisant à l’apéro devient amusant. Choisir au jour le jour son programme en adoptant l’adhésion et l’enthousiasme de tous. Se laisser aller aux fous rires des situations ubuesques propres aux vacances. L’entraide et la collaboration avec son amie allègent radicalement le poids de la logistique. La bonne humeur ambiante brouille les frontières entre parents et enfants : il reste un groupe d’individus qui apprécient simplement d’être ensemble. Cette légèreté laisse de la place à une version de Karine, spontanée et « fofolle » qui, dans sa sphère familiale, dormait depuis longtemps sous une couche de poussière, bridée par la maman qui doit poser le cadre solide dont ses enfants ont particulièrement besoin pour grandir. Cette part d’elle, elle la connaît depuis toujours. Elle s’exprime d’ailleurs dans sa vie professionnelle où, en tant qu’enseignante, elle n’hésite pas à s’ouvrir à de nouvelles méthodes et de nouveaux projets. Avec elle, elle se sent plus apte à faire des rencontres, tester de nouvelles expériences. Une définition de la vie épanouissante pour Karine. L’envie de renouer avec cette légèreté et spontanéité lui a d’ores et déjà fait réserver ses prochaines vacances avec cette même amie. Quelles autres capsules de spontanéité peut-elle introduire dans son quotidien ? Mon invitée : Karine MORIN
Portrait Singulier 53 - Sophie
Mar 14 2024
Portrait Singulier 53 - Sophie
Il y a un peu plus d’un an, Sophie a vécu une reconversion haute en couleurs dans la tech. Un projet de création de boîtes et son indéfectible curiosité l’ont conduite sur ce chemin qui s’est révélé très surprenant. Une formation de 2 mois et demi où l’on pleure à l’arrivée et à la sortie, à l’image d’une colonie de vacances ! Le démarrage est douloureux : l’intensité de la formation la fait douter ainsi que tous ceux qui font partie de sa promotion. Toutefois ils partagent tous un haut niveau d’implication et d’enjeu autour de cette reconversion. Avec le temps, la confiance - en soi et mutuelle – grandit. Cette forte énergie va alors se transformer et les faire basculer au bout de quelques semaines en une aventure humaine hors norme. Dans cette promotion se croisent des parcours qui n’auraient par ailleurs jamais eu l’occasion de se côtoyer. Tous les curseurs sont au maximum : le partage, l’entraide, la créativité, l’intensité des liens et l’ampleur des émotions. C’est dans ce genre d’environnement que Sophie se sent particulièrement vivante ! Elle a vécu la perte prématurée d’êtres chers. De là, elle tire une conscience encore plus aigüe de l’importance de saisir les opportunités quand elles se présentent. Plus que jamais s’est exprimé son appétit des expériences de la vie, tout en légèreté et en simplicité. Et cette épisode de vie l’a particulièrement rassasiée ! Mon invitée : Sophie PARISOT