La naissance nous rappelle que chaque individu est à la fois un héritier et un créateur. Et que l’essence même de la vie réside dans un dialogue entre ce qui nous précède et ce que nous choisissons d’incarner.
Pascale a été sage-femme pendant quarante ans. Aujourd’hui, elle revient sur la dimension symbolique de son métier : accompagner les femmes dans le moment où elles s’apprêtent à donner la vie. « Je me suis toujours dit que les premiers mots qui étaient posés quand le bébé était contre sa maman étaient importants parce qu’ils sont démultipliés pour la mère. C’est juste crucial d’avoir le bon mot, mais c’est un véritable exercice de style. »
Confrontée à des situations à la fois magnifiques et quelquefois plus difficiles, la sage-femme a continuellement cherché à apprendre de ses expériences pour être toujours plus à l’écoute de ses patientes. « On avance différemment avec les autres quand on a avancé sur soi. J’ai pris des femmes tout ce qu’elles me disaient sur leur vécu, et j’ai été bouleversée par leurs expériences d’accouchements. Ça m’a interrogé et je me suis dit que mon rôle, c’était aussi de réparer pour leur permettre d’avancer. »
L’occasion aussi de rappeler l’un des piliers de la méthode TFC : le passé est sage. « Tout ce qui a été vécu a servi à quelque chose, développe Marie-Ève. Que les expériences soient horribles ou magnifiques, on peut toujours en tirer des enseignements. Et la sagesse du passé n’est pas sans lien avec le métier de sage-femme… »
Un épisode hors du temps pour parler du poids du passé et des chemins qu’il trace vers l’avenir.
Bonne écoute !
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