Claude Minaudo est navigateur. Avant son départ vers le Grand Nord, il revient sur la façon dont il aborde ses expéditions. Un mélange de préparation, d’esprit de découverte et de partage.
L’état d’esprit aventurier, c’est aussi ce que souhaite véhiculer Marie-Eve Delécluse et Félicie Honoré à leur façon lorsqu’elles forment à la Méthode TFC. « Notre métier, c’est une démarche d’exploration, explicite Félicie. On part d’une page blanche, on ne sait jamais exactement ce qu’on va trouver. »
Alors, dans quel état d’esprit entreprend-on une expédition, qu’elle soit littérale ou métaphorique ? Claude nous apporte son éclairage : « Il faut être curieux du monde environnant, se connecter à son âme enfantine tout en se préparant vers l’inconnu. »
Claude attache une grande importance à la transmission de son expérience auprès son équipage : « Les marins qui m’accompagnent n’ont pas tous l’expérience de ces grandes expéditions vers les milieux polaires. Quand on part vers ces régions-là, on n’a pas trop droit à l’erreur donc il faut avoir des solutions d’avance pour ne jamais être pris de court, que ce soit sur le plan technique, matériel ou humain. Parce que sur un bateau, tout va très vite. »
Les retours d’expéditions sont tout aussi importants que le voyage lui-même. « La richesse du voyage se fait sur le retour, quand on témoigne de ce qu’on a vu. Ce que je ramène, ce sont les témoignages de ce qu’on vit réellement avec mon équipage. On embarque des supports pour montrer ce qu’on fait. C’est là où le voyage prend toute sa dimension. Ce qui donne un sens à ce qu’on fait, c’est le partage et la sensibilisation. » Depuis 2014, l’association Pole Paradise utilise ces supports pour montrer au grand public les effets concrets du réchauffement climatique.
Bonne écoute !
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