VARIATIONS - le podcast marocain de la culture

Variations

VARIATIONS est un magazine culturel, un podcast marocain produit par Mehdi El Kindi et Layal Rhanem et diffusé depuis septembre 2019 tous les samedis à 10h30 sur Radio 2M au Maroc.

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Episodes

Reflets du Maroc : Une Semaine dans l'Univers des Arts et du Cinéma
Apr 20 2024
Reflets du Maroc : Une Semaine dans l'Univers des Arts et du Cinéma
Cette semaine dans variations nous parlons de différentes initiatives et événements qui prennent place dans le royaume. Nous commençons notre voyage à Tanger, où Abir Aboulmanadel de la Cinémathèque de Tanger nous ouvre les portes du programme Qisas et du Qisas Fest. Ce festival rétrospectif, qui aura lieu du 26 au 28 avril 2024 au Cinéma Rif, est une célébration artistique mêlant projections, expositions, mappings, tables rondes et concerts.  Nous prenons ensuite la direction de Marrakech pour rencontrer April WISER, fondatrice de Foto Femme United, qui nous présente l’exposition “Photographie : Le Langage Universel” au Musée de la Femme. Jusqu'en octobre, cette exposition est une fenêtre ouverte sur des récits divers et des perspectives uniques, amplifiant les voix de femmes artistes qui redéfinissent le paysage visuel mondial. Changement de cadre avec Kamal Ourahou, qui nous parlera de son documentaire "Better", actuellement en tournée à travers les Instituts Français du Royaume. Ce film poignant offre un regard neuf sur le skateboard marocain à travers le prisme du cinéma documentaire. Amine El Ghernougui, Responsable de la Programmation culturelle du Goethe-Institut nous parle ensuite de la semaine du film allemand primé. Après une étape réussie à Rabat en février, le festival continue sa tournée à Casablanca du 23 au 27 avril au Cinéma Ritz, avant de se diriger vers la Cinémathèque de Tanger et le Musée Yves Saint Laurent de Marrakech en mai. Enfin au micro de Yasmine Mahjoubi : l’artiste plasticienne Yacout Hamdouch nous parlera de son exposition Feux à la galerie 38 de Casablanca et Ghassan El Hakem, nous parlera du projet Kabareh Cheikhats qui propose un nouveau rendez vous aux casablancais le 26 avril au complexe culturel d’Anfa.
LE JEU VIDEO AU MAROC
Apr 13 2024
LE JEU VIDEO AU MAROC
Aujourd’hui dans ce numéro  de 'Variations', nous plongeons dans l'univers du jeu vidéo au Maroc. Un secteur qui combine technologie de pointe, art narratif et innovation interactive.  À travers les histoires, les ambitions et les parcours semés d'obstacles de ceux qui  sont à l'avant-garde de cette industrie dynamique, nous dévoilons les coulisses d'un domaine où passion et professionnalisme se rencontrent. Le Maroc, avec son riche patrimoine culturel et son écosystème numérique en pleine croissance, se positionne comme un acteur prometteur sur la scène mondiale du jeu vidéo, rivalisant pour une place dans une industrie reconnue comme l'une des plus lucratives et créatives au monde. Alors que le jeu vidéo continue de s'affirmer comme un pilier central des industries culturelles et créatives, nous nous interrogeons sur les clés du succès et les défis uniques rencontrés par les développeurs marocains. Quelles sont les stratégies adoptées par les studios marocains pour se démarquer dans un marché global saturé ? Comment intègrent-ils l'identité culturelle marocaine dans leurs créations pour offrir des expériences ludiques uniques ? Et de quelle manière l'écosystème entrepreneurial local soutient-il l'innovation et l'expansion de cette industrie ? Nous explorerons comment la passion pour le jeu vidéo se transforme en carrière et en entreprise prospère au Maroc. Nous examinons les tendances actuelles qui influencent le développement de jeux au Maroc, y compris l'ascension de l'e-sport et l'impact de la technologie de pointe comme la réalité virtuelle et augmentée. Nous abordons également des questions essentielles telles que l'accès au financement, la formation de talents locaux, et les perspectives d'avenir de l'industrie du jeu vidéo marocaine face aux évolutions technologiques et aux attentes changeantes des joueurs.  Comment les développeurs marocains naviguent-ils dans les défis de la mondialisation tout en préservant leur identité unique ? Quel rôle joue le gouvernement dans la promotion de ce secteur et quelles initiatives sont mises en place pour encourager la croissance de l'industrie locale du jeu vidéo ? Au programme de ce numéro :  Interview de Abdallah Alaoui Mdaghri du studio Kokoro Games, nous discutons entre autre des défis liés au financement des jeux vidéos  Discussion ensuite avec Mounir Alami co-fondateur du studio Oddworlds pour parler d'entrepreneuriat et du futur de l’industrie Et enfin interview de Soufiane Filali de la fédération Royale Marocaine de jeux vidéos pour parler de e-sport.
Voyage Culturel à Travers le Royaume : Une Odyssée Artistique d'Avril
Apr 6 2024
Voyage Culturel à Travers le Royaume : Une Odyssée Artistique d'Avril
Avec l'arrivée des beaux jours, l'art s'éveille et vient illuminer les villes du Royaume dans un éclat de couleurs et de sons ! En ce premier samedi d'avril, fidèles à notre tradition, nous vous invitons à explorer une sélection éclectique d'événements culturels qui promettent d'enrichir ce mois avec des expériences uniques et mémorables. Nous débutons notre périple par les rues de Rabat, où le street art prend vie, reflétant les particularités et les défis du milieu artistique marocain. À Fès, nous plongeons dans les saveurs soufies, explorant l'impact de cette culture profonde tant au niveau national qu'international. Notre voyage nous mène ensuite à Essaouira, où les mélodies de la musique classique s'entremêlent avec l'histoire des ruelles de Mogador. Et pour conclure, Marrakech nous ouvre les portes d'un dialogue transidentitaire exprimé à travers la photographie. Au programme de ce numéro : Salah Malouli, directeur artistique du festival Jidar de Rabat, nous dévoile les coulisses de cet événement incontournable du 18 au 28 avril. Dina Bensaid, à la tête de la Fondation Tenor pour la culture, partage avec nous les nouveautés de l'édition de cette année du Printemps Musical des Alizés qui se déroulera du 18 au 21 avril à Essaouira. Nous nous dirigeons vers Fès pour le 16ème Festival de Fès de la Culture Soufie, du 20 au 27 avril, avec une interview exclusive de son fondateur, Faouzi Skali. Et nous clôturons notre voyage à Marrakech, où l'exposition "Imagos" nous attend jusqu'au 13 avril à la Fondation Montresso. Une conversation avec l'artiste Mouna Saboni nous révèle les dessous de cette démarche artistique singulière.
Cœurs de Création : Au-delà du Scénario
Mar 30 2024
Cœurs de Création : Au-delà du Scénario
Bienvenue dans "Variations", avec un numéro un qui plonge au cœur de la création narrative. Aujourd'hui, nous explorons le rapport au scénario, épine dorsale de toute œuvre audiovisuelle, à travers le regard de professionnels issus de divers horizons du cinéma, de la bande dessinée et de l'audiovisuel. Nos invités du jour, nous offriront un aperçu unique de leur relation avec le scénario, révélant comment ce texte fondamental influence et est influencé par leur travail spécifique. À travers ces entretiens, nous découvrons non seulement comment chaque professionnel aborde le scénario dans son travail, mais aussi comment l’approche individuelle enrichit et transforme l'histoire racontée.  Au programme de ce numéro:  Youssef Daoudi, auteur et dessinateur de bandes dessinées reconnu pour ses romans graphiques captivants, nous parlera de l'interplay entre texte et image, et de comment un scénario se transforme en un visuel narratif puissant. Sara Kaddouri, sound designer marocaine, nous plongera dans l'univers sonore des films, nous expliquant comment le scénario guide ses choix pour créer des paysages auditifs qui enrichissent l'histoire. Hicham Ayouch, cinéaste et scénariste marocain, primé pour ses œuvres poignantes qui traversent différents genres, partagera sa vision sur la dualité de son rôle et l'importance du scénario dans la concrétisation de ses idées cinématographiques. Et Maël Sevestre, réalisateur de films publicitaires, nous offrira un aperçu de l'adaptation des scénarios dans le monde de la publicité, où le message doit être puissant, précis, et souvent transmis en un temps très court.
Mémoires Encodées : Au Cœur de l'Archivage
Mar 23 2024
Mémoires Encodées : Au Cœur de l'Archivage
Cette semaine, dans "Variations", nous plongeons au cœur de l'univers de l'archivage et de la conservation du passé.  Loin de se limiter aux ruines antiques et aux artefacts millénaires, l'archivage s'avère être une quête moderne et vibrante, qui explore les multiples dimensions de notre héritage culturel et historique.  À l'instar de l'archéologie, qui nous révèle sans cesse des fragments oubliés de notre humanité, l'archivage se pose en gardien de notre mémoire collective, un pont entre le passé aussi proche soit il et l'avenir le plus lointain. Nous nous interrogeons sur les effets des choix effectués dans la conservation et la catégorisation des archives sur notre compréhension de l'histoire. Pourquoi est-il si crucial d'archiver, et que choisit-on précisément d'archiver dans un monde submergé par une production de contenu sans précédent ? Aujourd’hui donc, nous explorons les différentes facettes de l'archivage, croisant la science, la littérature, le cinéma, et même la musique, pour une immersion complète dans les trésors du passé et leur résonance dans notre présent. Dans notre voyage à travers le temps et la mémoire, nous abordons également la question des biais présents dans les archives. Comment ces biais influencent-ils le travail de recherche et notre interprétation du passé ? Un voyage à travers le temps et la mémoire, à la redécouverte de ce qui nous unit à notre histoire et forge notre identité culturelle. Au programme de ce numéro Interview de Ali Essafi, réalisateur de renom, qui nous parlera de son œuvre "Before the Dying of the Light", un voyage cinématographique à la découverte d’archives visuelles du Maroc. Leyla Dakhli, chercheuse, nous présentera ensuite son travail sur "L'Esprit de la révolte : Archives et actualité des révolutions arabes", une réflexion profonde sur le rôle de l'archivage, et comment ces archives peuvent servir de témoignages pour les générations futures. La musique n'est pas en reste avec Amino Belyamani, musicien passionné, qui nous emmènera à la découverte des "Moroccan Tapes", un projet unique visant à archiver et à faire revivre les sonorités traditionnelles marocaines capturès sur bandes k7. Enfin, Med Amine Serhane, médiateur culturel, nous ouvrira les portes du Musée de la fondation Slaoui à Casablanca, un espace dédié à la conservation et à la valorisation d’une partie de l'art et de l'histoire marocaine.
SILENCE ET BRUITS DU QUOTIDIEN
Mar 9 2024
SILENCE ET BRUITS DU QUOTIDIEN
Aujourd'hui, dans ce numéro de Variations, nous plongeons dans l'univers du silence et des bruits du quotidien.  Nous explorons avec différents invités la manière dont ces sons façonnent notre expérience du monde, influencent notre bien-être, et comment, à travers eux, nous communiquons avec notre environnement et nous-mêmes. Dans l'univers infini des sons qui composent le paysage de notre quotidien, il existe un élément aussi puissant que le plus retentissant des éclats : le silence.  Une toile de fond sur laquelle les sons de notre vie viennent peindre des tableaux éphémères, chargés d'émotions.  Dans cet espace, où le bruissement des feuilles et le murmure des vagues prennent une résonance particulière, nous découvrons que le silence a, lui aussi, sa propre histoire, sa propre musique. Nous discuterons entre autres choses dans cette émission, de la manière dont le silence peut être un refuge de l’âme, mais aussi un terrain d'exploration pour les artistes et les scientifiques.  D’un point de vue plus technique, nous abordons les défis que représente la captation des sons dans leur état le plus pur et comment, dans un monde saturé de bruit, le silence devient une denrée rare et précieuse. Le silence est il le vide ? Qu’est ce qui le compose ? Qu’est ce qu’il peut raconter ? Quelles potentialités, quels souvenirs, quelles histoires ? Cette semaine dans Variations, nous vous invitons à explorer les profondeurs du silence et la symphonie du quotidien, dans un numéro où chaque bruit, chaque silence, nous raconte une histoire. Au programme de ce numéro :  Interview de Ayoub Ait Taadouit, réalisateur radiophonique natif de Casablanca. Son travail l’a mené dans différentes villes du pourtour méditéranéen, avec lui nous discutons entre autres des similitudes sonores : qu’est ce qui fait lien entre Athènes, Tanger ou Marseille du point de vue du son ? Entretien ensuite avec Jérôme Sueur, enseignant chercheur au Muséum national d’histoire naturelle et auteur du livre Histoire naturelle du silence : avec lui nous discutons de la perception du silence et des méfaits des bruits de l’homme sur les sons de la nature. Enfin interview fleuve de Nicolas Becker, bruiteur, sound designer et compositeur. Autant à l’aise dans le 7eme art que dans les expérimentations de l’art contemporain, il est au générique de nombreux films comme Gravity, le règne animal, 127 heures, Harry Potter et la coupe de feu pour ne citer que ceux-là. Nicolas Becker à au cours de sa carrière obtenu 15 prix dans différents prestigieux festivals à travers le monde. Parmi ces prix, l'Oscar et le BAFTA du meilleur son pour le film sound of metal en 2021.
LA TRADITION ORALE
Feb 26 2024
LA TRADITION ORALE
Il est un adage qui remonte souvent dans les fils des différents réseaux sociaux, lorsqu’en empruntant les mots d’un autre on veut se faire philosophe le temps de quelques likes, une formule qui est devenue proverbiale sur le continent  et qui dit “ En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.” Ce proverbe est extrait en réalité d’un appel lancé un jour à l’Unesco par Amadou Hampâté Bâ, écrivain et ethnologue malien, défenseur de la tradition orale. Et cette semaine dans Variations nous célébrons cette tradition orale à travers différentes interviews d’artistes, nous parlons de musique, de contes africains, de sauvegarde et de transmission.  Cette semaine dans Variations donc, c’est une ode à la tradition orale que nous vous proposons, car au-delà des mots murmurés, la tradition orale se dresse comme un pont entre les générations, un kaléidoscope vibrant de récits, de coutumes et de savoirs transmis par la simple puissance de la voix. Comme un coffre précieux, elle recèle les trésors immatériels d'une société, elle façonne son identité et nourrit son âme. Ses murmures racontent l'histoire de peuples anciens, ses valeurs et ses aspirations. Les chants des Rways par exemple célèbrent la beauté du monde naturel, rythmant les saisons et les cycles de la vie. Les proverbes distillent la sagesse des ancêtres, offrent des conseils et une boussole morale pour naviguer dans les méandres de l'existence à condition parfois de les remettre dans le contexte de la géographie ou de l’époque, mais souvent de manière universelle. La tradition orale n'est pas figée dans le temps, elle évolue au rythme des respirations et des interactions humaines. Chaque conteur, chaque griot, chaque aïeul tisse sa propre broderie sur la tapisserie collective, enrichissant le récit et lui insufflant une nouvelle vie. Dans un monde où l'écrit sous toutes ses formes domine, la tradition orale se présente comme un sanctuaire précieux, un rappel de la puissance des liens humains et de la force intemporelle de la parole. C'est une invitation à tendre l'oreille, à écouter attentivement les murmures du passé, et à laisser résonner en nous les échos de la sagesse ancestrale. En préservant et en célébrant la tradition orale, nous nourrissons non seulement notre propre héritage, mais aussi celui des générations futures. Au programme de ce numéro :  Avec Loubna Mouna, directrice exécutive de l’ONG We Speak Citizen nous parlons de la maison de l’oralité, nichée au cœur de la région d'Aït Ben Haddou Avec Mehdi Nassouli et Yacir Rami tout deux musiciens issus de la tradition orale nous explorons les avantages et les limites de l’oralité dans le domaine musicale et nous posons également une question importante : Est ce qu’on est plus ouvert aux sentiments qui se dégagent de la musique lorsque notre jeu n’est pas régi par l’écriture ? Enfin avec Tidiane Thiang, réalisateur radiophonique, nous parlons de la série Afrique en Conte, et nous tentons de comprendre pourquoi il est essentiel de transmettre ces longues traditions orales.
TIERS LIEUX CULTURELS (2EME PARTIE)
Jan 21 2024
TIERS LIEUX CULTURELS (2EME PARTIE)
Dans ce numéro de Variations, nous explorons encore une fois le monde des tiers-lieux culturels.  Des espaces dédiés aux manifestations artistiques qui visent à dynamiser la vie culturelle d’une région, il y en a de plus en plus et un peu partout dans le pays! Au-delà de simples espaces physiques, ces lieux jouent un rôle essentiel dans la création d’une communauté artistique.  Cette semaine, nous avons choisi de mettre en lumière certains de ces lieux culturels, à Rabat, à Tanger, à Inezgane ainsi qu’un lieu de résidence d’artistes itinérant.  Au programme de ce numéro:  Initialement dédié au son, le centre WinArt à Inzegane est aujourd’hui un centre culturel qui fait la part belle à l’art numérique et au spectacle vivant. Sa mission première est de dynamiser le secteur culturel dans la région d’Inezgane. On en parle avec Jamal Abdennasser. Tassarout, implanté en pleine médina de Rabat puise sa force dans les collaborations avec les artisans qui l’entourent. On présente ce tiers-lieu dédié à l’expérimentation artistique avec sa co-fondatrice Nezha Rondhali.   Le Kiosk, nouvel espace culturel de Think Tanger vise à devenir un carrefour d’échanges entre les artistes, chercheurs et entrepreneurs. Situé dans une rue animée de la ville, le Kiosk est dédié à l’art, à la création et à l’innovation. On en parle avec Hicham Bouzid.  Inspirée des tontines solidaires, la résidence d’artistes Daret a pour but de fournir un lieu de travail fixe pour une année aux artistes qui en ont besoin. On en discute avec l’artiste derrière ce projet, Ymane Fakhir.
Hiver, changement climatique et films catastrophes
Jan 14 2024
Hiver, changement climatique et films catastrophes
C’est la première émission de l’année, et cette semaine nous parlons d’hiver et de climat ! Ainsi nous reviendrons dans cette émission avec différents intervenants sur un certain nombre de films et d’ouvrages de la culture mondiale qui font la part belle à cette saison et pas toujours pour son côté féérique ! En effet, l'hiver, dans le cinéma catastrophe et fantastique par exemple, est souvent représenté comme un élément déclencheur de situations extrêmes et terrifiantes.  Les paysages de l’hiver offrent un cadre saisissant pour des scénarios apocalyptiques où des tempêtes glaciales dévastatrices ou des phénomènes météorologiques extrêmes peuvent précipiter des événements cataclysmiques.  Les films exploitent l'austérité de l'hiver pour créer des atmosphères oppressantes où le froid devient souvent un ennemi redoutable, capable de susciter des peurs surnaturelles ou d'engendrer des catastrophes d'une ampleur inimaginable. Aujourd’hui donc dans ce numéro de Variations on parle de bande dessinée, de films, de série mais également de science et de comment la culture est en mesure d’alerter sur les effets du réchauffement climatique. Au programme de ce numéro, avec Heidi Sevestre, glaciologue nous posons certaines bases, Heidi est membre international du Club des explorateurs, et travaille au programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique. Communicatrice scientifique, elle à remporté la première médaille Shackleton pour la protection des régions polaires. Avec elle nous revenons sur la situation actuelle des glaciers, une définition simplifiée du Gulf Stream mais également sur le rôle du cinéma catastrophe et des arts en général dans la simplification du domaine scientifique. Nous parlons musique ensuite avec un projet singulier, celui de l’artiste Aurélien Buiron alias Ghost in the loop, dans son nouvel album l’artiste électronique fait de la musique en utilisant le son des glaciers, on y reviendra plus tard, avec en prime un extrait d’une performance live du glacier de Zinal en Suisse. Interview ensuite de Olivier Planchon, pour parler du climat de manière plus générale dans les films catastrophe, dystopiques et post-apocalyptiques. Olivier est chercheur au CNRS, il est l’auteur avec d’autres confrères d’un article qui traite de 55 films dans les registres catastrophe, dystopiques et post-apocalyptiques. Au-delà de simples divertissements et de manifestations de certains effets de mode, l’article place ces films comme miroir des avancées scientifiques de leur temps.  Et pour finir cette émission, interview de Tessa Sermet de la Lake Forest University autour de la BD le transperceneige, adapté au cinéma et en version série que vous connaissez certainement sous le nom Snowpiercer.
Agenda fin octobre début novembre
Oct 31 2023
Agenda fin octobre début novembre
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de Variations, un programme chargé aujourd’hui puisque nous faisons le tour des événements culturels à venir pour ce qu’il reste du mois d’octobre et que nous prenons également de l’avance concernant le mois de novembre.   Au programme donc, des arts plastiques avec une exposition qui s’ouvre aujourd’hui même samedi 28 octobre à l’espace Montresso de Marrakech, il s’agit de l’exposition de l’artiste peintre ivoirien Armand Boua, une exposition intitulée les invisibles. Depuis 2017 et sa participation au programme IN-discipline de la Fondation Montresso , Armand Boua est un hôte régulier de la résidence artistique Jardin Rouge à Marrakech. Il a consacré une année à préparer cet événement présenté au sein de l’espace d’Art Montresso, LES INVISIBLES. L’artiste livre un corpus sincère de réflexions et de pensées. En donnant aux autres la parole, Armand Boua prend de la place pour faire de la place aux délicates questions des nouvelles urbanités, des impacts silencieux, que l’on ne veut pas voir sur les hommes et la société. Pour en parler avec nous Meryem Moudrik elle est médiatrice culturelle et chargée des relations presse au sein de la fondation Montresso.   Musique ensuite avec un anniversaire celui de VFM ! Vous connaissez l’acronyme désormais, Visa for Music souffle ses 10 bougies à Rabat, pour en discuter avec nous aujourd’hui Sonia Ghannam, elle est la chargée de communication d’Anya Culture, structure organisatrice de l'événement. Quel bilan faire de 10 années d’existence d’un salon professionnel de la musique en Afrique et au Moyen Orient ? C’est l’une des questions que nous lui avons posées !   Avec Hicham Bahou de l’EAC L’Boulevard, nous discutons de la nouvelle édition de L’Boulevard qui aura lieu à Casablanca au stade du COC du 16 - 19 NOV 2023, initialement prévu en septembre le festival à comme beaucoup d’autres événements culturels à choisi de reporter ses dates par respect pour les victimes du séisme qui a frappé le sud du pays.   Avec Syham Weigant commissaire d’exposition, nous discutons du prix Mustaqbal 2023. Pour la troisième édition du prix porté par la fondation TGCC pour l’art et la culture, les artistes ont été invités à réfléchir sur notre relation avec la technologie et sa place dans nos existences.   Retour ensuite sur l’expérience de la jeune artiste Kawtar Waddi alias San Jaune au sein de l’Incubateur de projets culturels et artistiques Bayt Al Fan. Une résidence pluridisciplinaire portée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté en partenariat avec la Fondation Hiba.   S'étalant sur une période de 9 jours, Bayt Al Fenn offre à une douzaine d'artistes de toutes disciplines confondues, un cadre, un accompagnement à la fois individuel et collectif, un programme riche et une plateforme avec pour but d'élargir leur réseau et surtout d'exposer leurs œuvres.   L’école nationale d’architecture de Rabat à organisé sa toute première semaine de l’Architecture qui se poursuit jusqu’au 30 octobre, parmi les invités de cette semaine, le réseau Rham le Réseau de Recherche sur l'Histoire de l'Architecture au Maroc qui Met en lien les chercheurs travaillant sur le XXe-XXIe. On finit cette émission avec un retour sur l’interview réalisée avec Nadya Rouizem, elle est membre de ce réseau.
LE GESTE ET L'INTENTION
Oct 21 2023
LE GESTE ET L'INTENTION
Cette semaine dans Variations nous interrogeons le geste de l’artiste, et quand on parle de geste, c’est bien de l’intention que nous souhaitons parler aujourd’hui. Ce numéro de Variations est un peu spécial car vous entendrez une nouvelle voix, celle de Yasmine Mahjoubi qui vient prêter main forte pendant quelques mois.  Un numéro spécial aussi car vous entendrez pour le coup un peu moins la voix de Layal, après neuf mois d’attente le petit Luka est venu égayer son quotidien.  Retour donc d’abord sur une entrevue réalisée avec l’architecte Driss Kettani ou nous explorons la notion du patrimoine et de ce qui définit le patrimoine de demain, puisque même sans forcément le vouloir, lorsque l’on parle de patrimoine on parle forcément de la notion de temporalité Si le patrimoine culturel se définit comme l'ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique et/ou historique certaine // cet ensemble est généralement préservé, restauré, sauvegardé et montré au public, soit de façon exceptionnelle comme pendant les journées du patrimoines, soit de façon régulière dans un musée par exemple. Mais quid de l’architecture qui s’offre en tout temps et à toute heure dans l’espace public ? L’architecte a- t-il conscience du poids d’un trait de crayon ? Quelle est son intention première ? Discussion ensuite avec Chahinaz El Yachkouri, elle aussi est architecte mais depuis sa tendre enfance elle s’adonne à une passion : la peinture. Inspiré par les couleurs et l’architecture de sa ville natale Marrakech, Chahinaz souhaite sa peinture comme une célébration de la ville ocre et de ses environs. Au-delà de sa casquette d’architecte donc, Chahinaz expose des œuvres qui font la jonction entre deux disciplines et qui ouvrent à un certain nombre de questions. Avec Hassan Darsi nous explorons ensuite la notion de citoyenneté dans l’art. Nous discutons de sa perception personnelle du lien entre l'art et la ville. Nous cherchons également à définir comment l’espace casablancais la source du lion s'inscrit dans une vision plus large de cette relation entre l'art et la ville. Pour rappel la source du lion, cet espace porté notamment par l’artiste part de l’idée que l’art est un moyen efficace de susciter des conversations importantes dans l’espace public, qu'elles concernent des problèmes sociaux, politiques ou environnementaux, c’est aussi cela que nous discutons. Enfin, avec Amina Azreg nous continuons de parler d’intention et d’inspiration, l’inspiration qui lui vient de la ville de Casablanca et l’intention de créer des histoires afin de raconter le vieux Casa à travers ses peintures et dessins.
Art et écologie
Oct 14 2023
Art et écologie
Les arts sont-ils en mesure de nous aider à réagir à la crise climatique ? L’idée en posant la question aujourd’hui n’est pas de passer pour des idéalistes et de se dire que l’art peut amener des solutions concrètes à des crises quels que soient leurs genres, il s’agit plutôt de réfléchir à la contribution des arts dans notre réponse éventuelle à la crise climatique.  Les arts après tout ont le pouvoir d'engager les émotions et de susciter la réflexion par la sensibilisation et l’éducation aux enjeux environnementaux : Les films, les documentaires, les expositions d'art et les performances théâtrales peuvent présenter de manière saisissante les réalités de la crise climatique, transmettant ainsi des informations complexes de manière accessible. Et au-delà de l'accessibilité il est aussi question de la connexion émotionnelle qu’ils ont le pouvoir de créer : La musique, la poésie, la danse peuvent toucher les cœurs et les esprits, et susciter des émotions qui incitent à l'action. Les artistes peuvent également influencer les mentalités et les comportements en proposant des visions alternatives et inspirantes de la manière dont nous pouvons vivre en harmonie avec la planète. Certaines œuvres artistiques peuvent montrer des modes de vie durables et remettre en question les schémas de consommation excessifs. Mais il n’y a pas que les œuvres qui font cela, certaines organisations et collectifs réfléchissent également à de nouvelles manières de proposer du spectacle, car il faut aujourd’hui aussi repenser les métiers de l’art, en musique par exemple ou l’impact environnemental des festivals est catastrophique. Les artistes peuvent donc utiliser leur plateforme pour défendre des solutions climatiques, mobiliser des mouvements citoyens et influer en vue de l’adoption de mesures plus audacieuses à travers des approches uniques. C’est ainsi que dans ce numéro de Variations nous nous attardons sur des actions culturelles au national et à l’international qui apportent nombre de réflexion et nombre d’alternatives concrètes en dehors des clous. Au programme de ce numéro :   Avec Bouchra Salih nous discutons d’État d'Urgence d'Instants Poétiques, un projet qui a commencé au jardin d’essais botaniques de Rabat avant de s’enraciner dans les dunes de M’Hamid El Ghizlane. Parmi les questions que l’on se pose : comment multiplier les connexions entre les esthétiques scientifiques, artistiques et politiques ?  Avec David Caroll, nous parlons du Slowfest, une initiative française qui expérimente de nouveaux modes plus écologiques et moins énergivores de création et de diffusion des musiques actuelles : concerts sans amplification ou sur sono solaire, tournées d’artistes à vélo ou encore micro-festival en autonomie énergétique.  Avec Hassan Darsi, nous revenons sur le projet Karyati Hayati, un projet grandeur nature ou Art et esprit citoyen se donnent la main. Un projet de taille, révélateur de l’engagement de l’artiste, face à la menace représentée par un nouveau projet de carrière dans la région de Benslimane et la mise en danger des terres agricoles avoisinantes, l’artiste, a proposé aux habitants de s’unir autour d’un projet: la création d’un village agro-écologique, un projet fédérateur, un projet de vie. Avec Rita Alaoui on recentre le sujet en parlant du rôle de l’artiste dans la sensibilisation à la crise climatique, nous discutons avec elles de ses préoccupations sur la question et de comment cela se manifeste dans son travail
Tagahzout Surf Expo, Marrakech Short film festival, Solid'Art à l'Uzine, Diadji Diop qui expose à Marrakech et autres sorties culturelles
Oct 7 2023
Tagahzout Surf Expo, Marrakech Short film festival, Solid'Art à l'Uzine, Diadji Diop qui expose à Marrakech et autres sorties culturelles
Cette semaine dans Variations début du mois oblige, nous vous proposons un agenda culturel pour le mois d’octobre et le début du mois de novembre, il sera aujourd’hui question d’ateliers artistiques, de cinéma, de sculpture, de photographie, de surf et de danse. A vos agendas ! Au programme de ce numéro :  D’abord un point sur différentes actions qui visent à soutenir les victimes du séisme qui à frappé le sud du pays. Avec Sarah de Sarah & Ismaël nous parlons d’une caravane en partance d’Agadir proposant des ateliers d’arts plastiques aux enfants de la région de Taroudant suite au séisme. Avec Brahim Benkirane et Alexandre Chapelier, photographes, nous parlons d’une exposition conjointe qui se tiendra à la galerie Bab Rouah à Rabat, sa thématique : la résilience Avec Imane Barakat, nous parlons de la programmation artistique du Taghazout Surf Expo, pour sa seconde édition le salon professionnel qui se tiendra à Anchor point du 26 au 29 octobre, a choisi de faire la part belle aux activités artistiques   Direction Marrakech ensuite pour parler du Marrakech Short Film Festival et de l’exposition du sculpteur sénégalais Diadji Diop à la galerie comptoir des mines. Enfin avec Ahlam Morsli nous parlons des rencontres chorégraphiques de Casablanca qui reviennent cette année encore pour une nouvelle édition.
REPENSER LA MUSIQUE
Sep 30 2023
REPENSER LA MUSIQUE
Cette semaine dans Variations nous parlons de musique. À travers des conversations avec divers intervenants, nous entreprenons un voyage afin de décortiquer les multiples facettes de cette dernière, tant traditionnelle que contemporaine, et explorer les méandres de son évolution fascinante. Comment et avec quels outils il est possible de repenser la musique ? Et pourquoi beaucoup d’artistes choisissent de partir de la tradition pour plonger dans le modernisme et l'universalité.  Pourquoi des compositeurs du monde arabe adoptent-ils l'univers esthétique de la « musique contemporaine » ? Quelles sont les raisons profondes qui les poussent à embrasser ces nouvelles sonorités, tout en restant ancrés dans la riche tradition musicale qui a façonné leur héritage. Autre sujet, celui de la convergence entre la musique électronique et les mélodies traditionnelles. Nous explorons les motivations qui incitent des producteurs de musique électronique à tisser des liens avec des musiciens traditionnels, plongeant ainsi dans une collaboration fructueuse qui donne naissance à des sonorités inédites, fusionnant harmonieusement l'ancien et le moderne. Comment mettre en musique une mémoire rapportée ? Comment l'approche personnelle d'un artiste peut transcender les frontières du temps pour interroger la mémoire collective, et comment les émotions intemporelles se matérialisent à travers des compositions musicales singulières ? Adopter les codes de la musique électronique est-il suffisant pour insuffler une nouvelle vie à de la musique ancestrale ? Cette interrogation nous conduit à explorer les délicates interactions entre l'innovation artistique et la préservation culturelle. Cette transformation musicale est-elle véritablement capable de revitaliser des œuvres musicales empreintes de passé ?  Voici quelques-unes des questions auxquelles nous tentons de répondre dans ce numéro de Variations.  Au programme de ce numéro :  Avec Anis Fariji, Maître de conférences en ethnomusicologie et ethno-création au département Arts de l'Université de Lille, nous parlons du livre : Fragments accordés. Le livre publié aux éditions Diacritiques, s’attarde sur la description de l'acte de composition de la musique contemporaine dans le monde arabe. Avec Faycal Lahrouchi co-fondateur de l’association marocaine de musiques électroniques, nous parlons du projet Tekchbila, et de la possibilité de forger une identité propre à la scène électronique marocaine par le biais de la recherche. Avec l’artiste Widad Mjama nous parlons du projet Aita, mon amour une plongée dans un voyage fascinant au cœur de la musique traditionnelle marocaine / à la rencontre de l'art ancestral de la Aïta qui s’offre une relecture par le biais d’une musique électronique  contemporaine.  Avec Anas Ghrab,  nous allons un peu plus loin et cherchons à redéfinir les pratiques musicales à l’heure ou l’intelligence artificielle et le machine learning ne sont plus théorie.  Et enfin avec Yacir Rami nous parlons du rôle que peut jouer la musique dans un travail autour de la mémoire individuelle et collective.
L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Sep 9 2023
L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Elle a été l’un des sujets centraux de la grève hollywoodienne, on ne parle évidemment pas de la hausse des salaires, mais de l’utilisation de l’intelligence artificielle, dans le temple de l’industrie cinématographique américaines, les actrices et acteurs, doubleuses et doubleurs ont énoncé leurs craintes de se voir remplacer par cette technologie qui fait de plus en plus parler d’elle depuis que l’on a l’occasion de tester quelques uns de ces algorithmes dans nos vies quotidiennes.  A l’heure donc où l'intelligence artificielle s’immisce dans l’art, la pop culture, le journalisme et la communication, à l’heure ou il est possible de demander à midjourney ou chatgpt de peindre ou d’écrire à la manière de ! Il nous a semblé important de consacrer un numéro de Variations au sujet. S’il n’est plus aujourd’hui un thème de science fiction mais une réalité qui prend la forme d’outils qu’il est possible d’utiliser de manière quotidienne dans certains cas, il nous a semblé important de poser un certain nombre de questions à des intervenants qui s'intéressent au sujet. Evidemment Variations reste un magazine qui se consacre à la culture, et c’est donc par ce biais que nous aborderons l’intelligence artificielle, mais pas seulement, puisqu’il sera aussi question de robotique et de cybernétique.  Au programme de ce numéro :  Sofian Audry est l’auteur du livre : Art in the Age of Machine Learning, un livre paru au éditions du MIT qui propose un regard contemporain sur l'apprentissage automatique et ses pratiques dans l'art et la musique numériques. Sofian est chercheur, artiste et enseignant, il explore l’esthétique générative du comportement des agents non-humains à travers des œuvres d’art, des outils technologiques et des écrits, à la frontière de l’art numérique et de l’intelligence artificielle. Avec lui nous parlons entre autre des questions éthiques que posent l’utilisation de l’IA Comment faire face à d’éventuels incidents causés par des dysfonctionnements des outils robotiques et de l’IA ? C’est l’une des  questions que posent la création sonore “le syndicat des robots” que l’on vous présente dans ce numéro : Un futur proche ou les organisations syndicales humaines peinent à faire valoir une main d’œuvre biologique délaissée, et ou les machines elles, sont au contraire épaulées par un syndicat totalement automatisé. Pierre Gaffié est réalisateur et professeur de cinéma, avec lui nous avons discuté de son court métrage Apocalypse Note, une œuvre qui décrit un monde où l'être humain doit arrêter de composer, fautes de mélodies disponibles ...  Nous faisons dans cet interview le parallèle avec l'algorithme conçu par Damien Riehl et Noah Rubin qui a enregistré toutes les mélodies possibles à 8 notes sur 12 temps. Des mélodies générées au rythme de 300 000 par seconde. L’idée derrière ça étant de susciter un débat autour du droit d’auteur, en rendant les poursuites impossibles puisque ce sont 68 milliards de mélodies qui ont été générées et mises dans le domaine public … Anass Ghrab est anciennement directeur et responsable d’activités scientifiques au Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes (Sidi Bou Saïd/Tunisie), il est actuellement maître-assistant à l’Institut de Musique de Sousse. Ses recherches se focalisent sur l'histoire de la théorie musicale d'après les écrits arabes ainsi que sur l'analyse modale assistée par ordinateur. Les réflexions qu'il développe portent également sur les défis actuels liés aux humanités numériques pour la gestion, l'édition et l'analyse des données, aussi bien textuelles que sonores. Dans cette interview nous parlons d’intelligence artificielle.