Les gens de ma génération trouveront peut-être la voix de mon invitée d’aujourd’hui étrangement familière, sans pouvoir exactement la replacer. À l’adolescence, Mbelu Kayembe a participé à toutes sortes d’émissions de télé populaires au Québec, notamment le Club des 100 Watts. Malheureusement pour nous, ayant pris l’habitude de choisir le chemin le plus difficile, elle a plutôt choisi une carrière en génie puis s’est expatriée aux États-Unis. Au fil de la conversation, on cause de Ses racines au Congo, le pays qu’elle a quitté alors qu’elle était bébé mais qu’elle a redécouvert avec bonheur trente ans plus tard, et de ses projets d’avenir pour y retourner plus souvent;De grandir au Québec, étant plus souvent qu’autrement la seule personne noire à l’école ou sur la rue;De la stratégie, parfois inconsciente, derrière les choix d’études et de carrière qu’elle a faits,Du choc de perdre sa mère, trop jeune, et de se glisser à sa place dans le rôle de pilier familial.Et de son projet de vivre en excellente santé jusqu’à au moins 100 ans. Merci de partager ce moment avec nous.

Mon invité d’aujourd’hui est Pascal Bascaron, 46 ans, producteur de film et homme de famille. Père de deux enfants, il est aussi très attaché à ses propres frères et sœurs et au reste de sa famille étendue, une connexion intense qu’il associe à son héritage mixte. Fils d’un père immigrant égyptien et d’une mère québécoise, Pascal se voit comme un pont entre les cultures, une mission qu’il souhaite continuer de réaliser par le cinéma. Ensemble, on parle de Comment ses études en droit l’ont mené à devenir producteur de filmsDes émotions fortes lors de la naissance de son premier enfantDe l’impact sur sa vie d’une crise cardiaque à 39 ansEt du rôle de nos échecs comme de nos réussites. Merci de partager ce moment avec nous. On se retrouve à la fin.

Comme plusieurs de mes autres invités dans la quarantaine, Julie-Anne Codaire a un fils adolescent. La différence, c’est qu’il est aussi autiste. Ça a transformé son expérience de la maternité et ça change aussi sa perspective sur l’avenir. Elle a même publié deux livres sur le sujet. Julie-Anne a généreusement partagé avec moi ses premières expériences en anglais comme nanny au pair en Angleterre, les défis d’être parent d’un enfant différent quand on est perfectionniste, sa carrière de danseuse professionnelle et sa participation aux championnats du monde, et comment la pandémie a eu de bons côtés pour elle et sa famille. Le 29 avril 2023, Julie-Anne lance son deuxième livre, intitulé "Dans la tête de Fredo, autiste", à la Bibliothèque Guy-Sanche de Gatineau. Ne manquez pas ça! Détails ici: https://fb.me/e/15R9hKVNJ  Le premier livre de Julie-Anne, Points de rencontre: Des parents d'enfants différents se racontent, est aussi disponible.

Frédéric Maltais, natif de la Côte Nord et ancien Gaspésien, est père de trois adolescente et avocat pour le Gouvernement du Québec. Il a une voix calme et une approche rassurante mais ne vous y méprenez pas : sa spécialité est le litige et il est un redoutable plaideur. En 2020, toutefois, il s’est retrouvé face à un défi contre lequel il ne pouvait pas conjurer d’argument : le décès subit de sa conjointe. Frédéric a généreusement accepté de partager son histoire avec moi, incluant son enfance en région, sa décision d’étudier en droit et sa transition du hockey amateur au curling. Nous nous sommes attardés sa transition de carrière du secteur privé au secteur public. On parle aussi de ce qu’est la vie au jour le jour quand un être cher nous quitte et on se retrouve soudainement parent unique. . .. ... .. . #quebec #baladoquebec #podcastquebec #villedequebec #cotenord #gaspesie #avocat #droitquebec #deuil #carriere #famille #parentalite #paternite #viedepapa

Julie Veillette, mon invitée d’aujourd’hui, a ses origines à Saint-Stanislas et a passé ses étés d’enfance au bord de la rivière Bastiscan avec tout le cousinage d’une famille étendue… ce qui l’a bien préparée à vivre 19 ans en Tanzanie, où elle a été une jeune avocate au service de la défense dans le cadre du Tribunal pénal international pour le Rwanda et propriétaire d’une agence de voyage organisant des safaris. Tenez-vous bien, on la trouve aujourd’hui à Québec, où elle travaille dans le secteur financier. Bien qu’elle porte le nom le plus courant de notre génération, elle n’a pas eu une vie ordinaire à date. #mauricie #quebec #tanzanie #carriere #podcastquebec #baladoquebec

Mon invité d’aujourd’hui a un quotidien qui change au gré des saisons et son entreprise évolue constamment au fil des innovations. Sébastien Lépine est un producteur agricole dans la région de Lanaudière, où il fait pousser différents grains en plus d'élever des porcs. Il s’inscrit dans la lignée familiale et, alors qu’il approche la cinquantaine, il commence à son tour à activement préparer sa relève. Au fil de la conversation, Sébastien partage son enfance rurale au sein d’une grande famille et ce qui l’a amené à changer d’idée peu après avoir commencé ses études en sciences pures pour devenir ingénieur en informatique. Il me raconte aussi avoir poliment décliné une invitation à devenir curé. On jase de la décision d’avoir des enfants, de la vie avec eux – et leurs conjoints respectifs – alors qu’ils deviennent adultes et aussi du choix de passer à l’agriculture biologique. Sébastien me parle aussi des risques inhérents au travail avec la machinerie lourde, dont il est peut-être davantage conscient après avoir perdu son père dans un accident sur la ferme. Merci de partager ce moment avec nous.

Constance Lefebvre n’a pas attendu la quarantaine pour se redéfinir. On pourrait dire qu’elle est une touche-à-tout professionnelle. Je n’avais jamais auparavant entendu quelqu’un de notre génération me dire que, dès le cégep, elle aspirait à devenir travailleure autonome. Ironie du sort, après avoir travaillé à son compte comme graphiste et entraineure personnelle, en plus d’avoir eu une entreprise de fabrication de porte-bébés, Constance est aujourd’hui employée dans le réseau de la santé. Au fil de la conversation, nous explorons entre autres : Son rôle de mère alors que ses garçons deviennent des hommesCe qui l’a amenée à devenir athlète sur le tard, un changement surprenant pour quelqu’un qui détestait les cours d’éducation physique au secondaire.Et comment une opération au cerveau alors qu’elle avait trois jeunes enfants a changé sa perspective sur la vie Merci de partager ce moment avec nous.

Je suis émue de vous présenter aujourd’hui la personne la plus équilibrée et sage que je connais : mon grand frère, Robin Gemme. Mon frère a démarré sa première business très, très jeune et continue aujourd’hui sa carrière d’entrepreneur. Comme bien des p’tits gars de notre génération, Robin aimait faire du bécik à pédale avec ses amis. Toutefois, vers l’âge de 10 ans, il a été atteint d’un cancer des os qui l’ont forcé à remplacer ses sorties à vélo par des courses de chaises roulante à l’hôpital. Cette épreuve a changé sa vie, mais peut-être pas comme on s’y attendrait. Au fil de la conversation, nous explorons l’héritage transmis par nos parents, des enfants de familles très nombreuses du babyboom rural québécois. Robin partage son parcours scolaire, qui détonnait de celui de ses camarades de classe, et me parle de l’urgence qu’il ressentait de commencer sa vraie vie. Il parle avec candeur des ruptures qui ont marqué son cheminement et de l’impact des changements du marché du travail sur ses choix personnels. Je suis sûre que cette conversation vous touchera aussi. Merci de partager ce moment avec nous.

Caroline Jacques, mon invitée d’aujourd’hui, est aussi connue sous son nom de bloggeuse, Maman Globe-Trotteuse. Le voyage et la vie de famille sont les deux grands axes de sa vie. Caroline a commencé ses aventures à l’étranger avec un échange scolaire en France à l’école secondaire, suivi d’une session d’étude à Bamako au Mali quand elle était au cégep. Depuis, elle a visité plus de 40 pays, la plupart avec ses trois filles et son conjoint. Elle est aussi travailleuse sociale dans le réseau de la santé et, bien qu’elle habite à Québec, passe beaucoup de temps au Nunavik. Je vous avertis : cette conversation va vous donner le goût de mordre dans la vie. Merci de partager ce moment avec nous.

J’ai rencontré beaucoup d’amis en bordure du monde politique mais, parmi eux, si j’avais dû deviner celui qui avait le plus de chances d’un jour devenir conseiller municipal, j’aurais tout gagé sur mon invité d’aujourd’hui… et j’aurais gagné mon pari. Pierre Brabant est urbaniste et, depuis 2021, conseiller municipal de la ville de Laval. Pierre est animé par une profonde éthique du service public et tout dévoué à l’amélioration du milieu de vie de ses concitoyens. Au cours de l’entrevue, on parle : des origines de sa famille à travers différentes régions du Québec,de l’impact qu’ont pu avoir ses nombreuses hospitalisations sur sa famille pendant l’enfance,de l’importance du soutien de ses proches quand on décide de faire le saut en politiqueet de son désir de ne pas remettre les bonnes choses à plus tard. Merci de partager ce moment avec nous.

Mon invitée d’aujourd’hui a eu une adolescence hors du commun : à l’âge de 13 ans, Isabelle Chassé s’est jointe au Cirque du Soleil comme contorsionniste. Elle y est restée une quinzaine d’années, jusqu’à ce qu’elle participe à la fondation du collectif de cirque Les 7 Doigts de la Main avec six amis proches. Au fil de la conversation, on passe en revue son enfance comme cadette d’une famille reconstituée pleine d’amour, ses premières années en formation puis sous le grand chapiteau et les grandes transitions de l’âge adulte. Avec générosité, Isabelle parle du défi de se découvrir soi-même quand on vit dans un milieu tricoté aussi serré, et d’assumer son rôle de leader quand on a eu l’habitude de toujours être la plus jeune. Merci de partager ce moment avec nous.

Mon invité d’aujourd’hui est Alexis Rodrigue-Lafleur, muséologue et écrivain auteur de deux romans, avec un troisième en cours d’écriture. Alexis est un p’tit gars du Plateau Mont-Royal et, comme son nom composé l’indique, ses parents étaient plutôt avant-gardistes. Le voyage a toujours fait partie de sa vie mais il est récemment redéménagé à Gatineau après avoir passé les quatre dernières années à Hanoi au Vietnam. Ensemble, on parle de De grandir en villeDu rôle de parent quand nos enfants arrivent à la fin de l’adolescenceDu choc du retour après avoir vécu quelques années en AsieDe l’équilibre entre soutenir le travail artistique des autres et développer ses propres œuvresEt bien d’autres histoires. Merci de partager ce moment avec nous.

Mon invitée d’aujourd’hui, Julie Dionne, aurait pu donner toute une entrevue sur la théorie des représentations des algèbres, mais j’ai préféré lui faire parler de son engagement militant. Née à Laval, Julie est aujourd’hui une Sherbrookoise de 44 ans, mère de trois adolescents, enseignante en mathématiques au cégep, présidente de son syndicat et organisatrice au niveau national pour Québec Solidaire, en plus de jouer un rôle actif au sein de sa coopérative d’habitation. Notre conversation m’a énergisée. On parle entre autres de son impression d’être un peu bizarre quand elle était jeune, de sa découverte du bonheur de vivre dans une communauté où on se soutient les uns les autres et de l’impact d’une grossesse non planifiée sur sa carrière en mathématiques. On explore ensemble la vie de militante et ce qu’elle fait pour garder l’équilibre. Et assurez-vous d’écouter jusqu’à la toute fin pour découvrir ce qu’elle ferait si je lui donnais une baguette magique pour changer le monde. Merci de partager ce moment avec nous.   -- On en parle sur Instagram? https://instagram.com/laquarantaine.balado

Vous aurez peut-être reconnu la voix de mon invité d’aujourd’hui, qui est journaliste correspondant de Radio-Canada en Asie. Philippe Leblanc est présentement installé à Taipei mais, au fil des dernières années, on a vu ses reportages depuis entre autres Haïti après le tremblement de terre de 2010, la Norvège après les attentats de 2011, Minneapolis pendant les manifestations suivant la mort de George Floyd et plus récemment depuis l’Ukraine attaquée par la Russie. La vie professionnelle de Philippe est portée par les grands événements du monde. Au fil de cette entrevue, il me raconte ses origines plutôt rurales, qui ne le prédestinaient pas à sa carrière de journaliste. Il raconte son saut vers les voyages et un des choix qu’il a fait en début de carrière qui a été déterminant pour la suite. On parle du privilège d’être aux premières loges de l’histoire et du prix à payer côté personnel. On jase des liens qui se forment avec les personnes qu’il rencontre à l’étranger et de ceux qu’il aimerait créer, plus près de la maison, dans l’avenir. Merci de partager ce moment avec nous.   http://laquarantainebalado.com/philippe-leblanc/

J’ai le bonheur de vous présenter aujourd’hui Eveline Ferland, 44 ans. Eveline est co-fondatrice d’une coopérative de développement économique et culturel, axée sur les projets autochtones. Elle est aussi maman de jumeaux, et sa famille partage son temps entre Shawinigan et Conakry en Guinée, d’où est originaire son conjoint et père des enfants. Sa vie est fascinante et son énergie, contagieuse. Dans l’entrevue, on parle son enfance avec des parents divorcés, une réalité qui n’était pas si courante dans les années 1980. Elle me raconte ses premières aventures à l’international, notamment à La Réunion et en France, ainsi que sa découverte de l’Afrique. On parle des défis et des bonheurs d’une vie familiale sur deux continents à la fois, de son travail avec les premières nations en tant qu’allochtone, de sa redécouverte de sa passion pour le piano au temps de la covid, et de ce qui rendrait l’avenir meilleur. Merci de partager ce moment avec nous.

Je vous présente aujourd’hui Carl Boudreau, 45 ans, qui a récemment mis fin à une carrière de seize ans comme policier patrouilleur. Sa perspective sur les défis du travail dans les forces de l’ordre mérite d’être écoutée. Au fil de l’entrevue, Carl me parle avec candeur de Sa jeunesse en banlieue de Montréal et de ses premières orientations professionnelles, peu concluantes,De ses voyages et de l’évolution de son sens de l’aventure et de sa perception du risque,Du choix de devenir policier à un âge plus avancé que la plupart de ses collègues,De la conciliation travail-famille quand les deux conjoints ont des horaires irréguliersDe la place et du rôle de la police dans nos vies,Et de l’impact qu’un cancer peut avoir sur une jeune famille. Merci de partager ce moment avec nous. Visitez-moi sur Instagram ou laquarantainebalado.com.

Ça a fait drôle d’interviewer mon invitée d’aujourd’hui, parce que d’habitude c’est elle l’animatrice et moi l’invitée. Marie Villeneuve, 43 ans, est animatrice de l’émission du matin à la radio francophone de Vancouver. Normalement on parle ensemble d’environnement et d’alimentation mais pour cette heure-ci on parle de la quarantaine. Il y a presque 15 ans, Marie a quitté son Saguenay natal et sa carrière dans le milieu culturel québécois pour suivre le grand amour. Elle s’est installée sur la Côte Ouest avec sa conjointe et les deux jeunes enfants de cette dernière. Dans l’entrevue, on parle de Son enfance en région et de ses premiers chocs culturels,Sa transition de carrière au moment des jeux olympiques de Vancouver,Son adaptation à la vie de famille avec des enfants qui sont devenus les siens,Des remises en question de la quarantaine, alors qu’on est définitivement des adultes. Merci de partager ce moment avec nous. -- Visitez-moi sur Instagram.

Mon invité d’aujourd’hui, Farouk Karim, a 46 ans. Ses trois dernières années illustrent bien le fait que, dans la quarantaine, on peut se redéfinir et changer sa vie. Né à Madagascar, il est déménagé à Montréal tout jeune et s’est profondément intégré à la culture québécoise, peut-être au point de réprimer d’autres facettes de son identité. En 2020, il a frappé un mur et cru que sa vie était finie. Aujourd’hui, en 2022, il comprend mieux qui il est et ce qui compte pour lui, et se prépare à une toute nouvelle phase de sa vie. Avec candeur et une certaine sagesse, Farouk me raconte Le parcours migratoire de sa famille et la pression qu’il a ressentie en grandissantSes choix de carrière et ses orientations politiques de jeune adulteLa dépression dans laquelle il a sombré et comment il s’en sort progressivementLe bonheur inattendu de cohabiter avec sa mèreSes projets très concrets pour l’avenir. Merci de partager ce délicieux moment avec nous.

Josée Bourgoin, mon invitée d’aujourd’hui, est une artiste qui travaille le bois pour créer des objets funéraires et accompagner les familles endeuillées. Ce n’était pas la trajectoire à laquelle elle s’attendait après ses études en administration et ses années à voyager sur le pouce. Dans la trentaine, elle a vécu le deuil d’un bébé qu’elle avait tant désiré, puis son père est décédé alors qu’ils se préparaient à lancer ensemble une entreprise. Ces épreuves et celles qui ont suivi l’ont amenée à développer une démarche introspective et artistique qu’elle ne soupçonnait pas. Dans cette entrevue, on parle aussi de : Son enfance en liberté dans les champs puis de ses années au pensionnat,D’un divorce difficile et des défis de santé mentale qui ont suivi,De l’autonomie des enfants qui grandissent,De l’importance de se développer un coussin financier pour vivre paisiblement,Et de son bonheur d’habiter au bord du fleuve. Merci de partager ce moment avec nous. Pour en apprendre davantage sur le travail de Josée Bourgoin, visiter son site web joseebourgoin.ca. -- Vous pouvez visiter La Quarantaine sur Instagram.

Mon invité d’aujourd’hui n’est pas habitué d’avoir une heure pour parler au micro, sans contraintes. Il s’agit de Louis-Simon Ferland, animateur de radio, a fait ses premières armes à Rock-Détente il y a 22 ans. Il poursuit sa carrière à travers tous les changements du monde parfois chaotique des médias, en plus d’avoir publié des centaines de capsules et deux livres sur la paternité et la vie de famille. Louis-Simon est père de deux jeunes, âgés de 14 et 18 ans, et avec la même conjointe depuis qu’ils avait 17 ans. J’ai adoré ses histoires sur son enfance à Saint-Norbert, où ses parents étaient propriétaires du dépanneur, sa formation en Arts et Technologies de Médias à Jonquières et les aléas de sa carrière dans les médias. Louis-Simon partage aussi généreusement quelques observations sur ce qui arrive aux parents quand leurs enfants grandissent. Merci de partager ce moment avec nous.