Sans parler de la mort, ni de la maladie, on dit d'une personne qu'elle est stoïque lorsque les épreuves de la vie n'ont guère de prise sur son existence. La douleur ou l'adversité semblent ne pas l'ébranler. Pour autant, le stoïque est-il moins blessé que d'autres lorsque l'infortune occupe son quotidien ? Ou alors être stoïque signifie-t-il d'être capable de cicatriser rapidement ses blessures ? Toujours est-il que le stoïque peut faire des envieux, notamment quand on est soi-même tourmenté et que l'on se débat sans succès contre ce qui nous diminue. Peut-être suffit-il d'emprunter au stoïcisme les principes qui s'y trouvent énoncés.La suite dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le politiquement correct est une expression qui est apparue dans la seconde moitié du XXème siècle, aux Etats-Unis, pour désigner ce qui tend à éliminer du discours public tout terme considéré comme offensant, discriminant, vis-à-vis d'une partie de la population. Par exemple, on ne dit plus aujourd'hui "nègre" pour désigner une personne de couleur noire. Qui s'en plaindra ? Le racisme peut prendre racine dans la langue et que l'on empêche son expression pour éviter qu'il ne germe dans les esprits n'est guère contestable.La suite dans le podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La liberté ne laisse personne indifférent ; elle est une aspiration, elle laisse entrevoir des alternatives, elle est également comme le terreau de l'imaginaire. Elle est aussi parfois l'objet de combat, ou alors s'agit-il d'un principe fondamentale autour duquel d'organise une collectivité. Elle s'inscrit également dans les relations humaines, sur un plan personnel entre les membres d'une même famille, les amis, sur un plan social entre les individus, professionnel entre la direction et les salariés, politique entre les pouvoirs publics et les citoyens. Il y a finalement de la liberté partout, ou à tout le moins ses conditions de possibilité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le fait d'avoir toujours raison n'est pas qu'une affaire raisonnable. Les affects y sont tout autant concernés que la pensée. Le corps et l'esprit sont tous deux de la partie, et c'est ainsi qu'avoir toujours raison nous importe puisque c'est la totalité de notre être qui s'y trouve engagé. Ceci explique peut-être qu'il soit si difficile de reconnaître avoir tort jusqu'à parfois, pour ne pas dire souvent, préférer l'erreur à la correction. Avoir toujours raison n'est pas non plus vécu de la même façon au travail ou au domicile.La suite dans le podcast de philosophie pratique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Toutes les bonnes choses ont une fin, dit-on. Encore faut-il qu'elles aient un bon début, pourrait-on penser, puisqu'il n'y a pas de fin sans début même si l'on ne parvient pas toujours à les distinguer nettement. Il y a également des débuts qui nous concernent directement, dont nous en sommes l'auteur, et d'autres non. Mon propos concerne les premiers, quand il s'agit de débuter intentionnellement dans la perspective d'arriver à une fin qui ne nous appartient qu'une fois atteinte.La suite dans le podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Faut-il, comme Jane Birkin le chantait si merveilleusement bien, chercher à ne pas être heureux pour le rester ? Le bonheur serait-il ainsi comme un état auquel il faudrait échapper pour mieux s'y trouver ? Les paroles soufflées par Serge Gainsbourg à Jane Birkin nous disent tout du bonheur en le révélant comme insaisissable. Penser que l'on est heureux suffit pour qu'on le soit moins, suffit pour que l'angoisse de ne plus l'être ternisse notre bonheur. Il est ainsi bien difficile de se dire heureux. Le suis-je vraiment ? Ne pourrais-je pas l'être un peu plus ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Que ce soit sur un plan privé ou dans la vie professionnelle, la question du pouvoir n'est jamais très éloignée de nos préoccupations, qu'il s'agisse de l'exercer soi-même ou d'être concerné par celui des autres. Notre rapport au pouvoir n'est pas non plus le même, selon que nous soyons jeunes, plus âgés, ou veillissants. Ensuite, le pouvoir peut être individuel ou collectif, temporel ou spirituel, prendre différentes formes, régir la vie sociale, les relations professionnelles, ou s'inscrire dans la cellule familiale ou amicale. Il n'y a donc pas un pouvoir, mais des pouvoirs.La suite dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Faut-il préférer la sécurité à la liberté ? Nous avons vécu il n'y a pas si longtemps un épisode sans précédent qui a ébranlé notre rapport entre la sécurité et la liberté. Je pense à la pandémie mondiale, le COVID-19, qui a taversé, pour ne pas dire transperçé notre quotidien. Cette situation exceptionnelle a renversé l'échelle des valeurs à propos de la sécurité et de la liberté. Nous avons presque tous accepté d'être moins libre pour se sentir plus en sécurité face au virus. Il y avaut une urgence sanitaire et nous y avons répndu en abandonnant sans concession une très grande part de nos libertés individuelles, c elle par exemple de se déplacer comme on l'entend.La suite dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La déception nous concerne tous. Elle fait partie de ces choses peut-être les plsu partagées au monde. Qui n'a jamais été déçu ? Personne évidemment. Par contre, il est manifeste que la déception ne nous touche pas de la même façon, que cette différence existe entre les individus, ou que je sois déçu différemment selon mon âge. Mes déceptions d'antant n'auraient pas le même effet sur moi si j'avais à les connaître maintenant. Et je peux penser que la façon dont je suis déçu aujourd'hui n'est pas la même que celle de demain que je connaîtrai.La suite dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La zone de confort est d'abord une notion qui trouve son origine dans la psychologie, au début du XXème siècle. Elle renvoie non pas à une situation géographique, je ne me situe pas à l'intérieur ou à l'extérieur d'une zone en particulier, mais à un éta psychologique qui neutraliserait la peur et l'angoisse. Rappelons que la peur se distingue de l'angoisse par son objet. J'ai peur de quelque chose, ou de quelqu'un, alors que je me trouve angoissé sans cause particulière. L'angoisse est ainsi un sentiment général qui emporte tout entier mon être, ceci sans raison apparente, ce qui rend l'angoisse insupportable. Etre angoissé sans savoir pourquoi déstabilise quiconque puisqu'il n'est guère possible de comprendre ce qui nous anime ainsi.La suite dans le podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La question peut surprendre. Gagner quelque chose, c'est à l'origine ne pas la posséder. C'est entreprendre, ou jouer, autrement dit s'engager afin d'obtenir plus que ce que l'on détient déjà. Peut-on appliquer cette idée à propos de l'humanité ? Ne suffit-il pas d'appartenir à l'espèce humaine pour disposer d'attributs caractérisques de l'humainté ? Est-ce à dire que l'espèce humaine et l'humanité ne se confondent pas ? Gagner son humanité pose la question de ce qui différencie l'homme de l'animal, si tant est qu'il y ait une différence.La suite dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Cette question nous concerne tous. Elle sous-tend en effet le rapport que nous entretenons chaunc avec notre liberté. Etre libre, c'est pouvoir décider, agir en fonction de ce que l'on croît, de ce que l'on sait, selon ce qui nous anime, ce que l'on désire, ce que l'on pense être raisonnable ou pas, ce que l'on considère comme moral ou non, selon ce qui nous anime opu nous rebute. Etre libre, c'est transformer le réel en ayant créer les conditions nous permettant de choisir en conscience. Etre libre, c'est pouvoir aussi se tromper, ou pas, parce que nous aurions pu faire un choix totalement différent de celui pour lequel nous avons opté. L'erreur ainsi est une manifestation de la liberté.La suite dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La mort est un sujet philosophique par excellence puisque s'y interroger conduit à des développements métaphysiques. La science en effet ne nous dit rien à propos du sens de la mort. Elle nous explique comment l'on peut mourir, mais reste définitivement silencieuse quant à savoir pourquoi l'on meurt. On pense souvent au sens de la vie, et la science à ce titre n'est pas plus diserte, mais le sens de la mort est également essentiel. Penser la mort pour lui chercher une signification n'a ainsi rien de physique, ni de scientifique. Réfléchir au sens de la mort fait de l'homme un être métaphysique, ce qui n'est pas commun au sein du vivant.La suite dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'exemplarité est un sujet de questionnement d'autant plus pertinent aujourd'hui que nous nous exposons de plus en plus au regard des autres. nous avons désormais capacité à mettre en scène notre vie personnelle en la diffusant sur les réseaux sociaux, et ainsi en faire un objet d'actualité. Il s'agit de se montrer dans son quotidien, ou lors d'évènements particuliers, en espérant récolter le plus d'avis favorable chez celles et ceux qui, au bon vouloir des algorithmes, deviennent comme spectateurs de notre existence.Sartre a beau dire que l'enfer c'est les autres, qu'il est impossible à chacun d'échapper au regard d'autrui, donc à son jugement, force est de constater que c'est aujourd'hui un enfer consenti et le mieux partagé au monde...La suite dans le podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Une question au premier abord qui peut paraître provocante : vivons-nous dans le meilleur des mondes possibles ? Provocante en effet lorsque ouvrant les yeux sur le monde, s'intéressant un tant soit peu à l'actualité, peut-on encore moralement se questionner de la sorte eu égard les souffrances qui traversent, pour ne pas dire transpercent, l'existence. La guerre, les conflits, la famine, le malheur qui s'abat sans prévenir, la mort qui fauche sans raison, le mal qui emporte les esprits, autant de manifestations qui sans cesse heurtent le réel et blessent ainsi l'existence. Comment donc imaginer que nous puissions être dans le meilleur des mondes possibles ? Ne serait-ce pas tout simplement l'inverse ? Ne serions-nous pas au contraire plongés dans le pire des mondes qui soit ?La suite dans le podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ne vaut-il pas mieux ne croire en rien ? Pour tenter de lever cette interrogation, je commencerai par faire la différence entre croire quelque chose et croire en quelque chose. Croire quelque chose renvoie à ce qui est vrai, ou à ce qu'on pense l'être. Alors que croire en quelque chose consiste à accorder de la valeur à ce qui est, ou à ce qu'on pense l'être. Prenons un exemple. Je crois que l'homme est seul dans l'univers car aucune vie extraterrestre ne s'est à ce jour manifestée ou n'a été observée. Je le crois sans en être certain puisque la science aujourd'hui ne peut conclure sur notre solitude parmi toutes les galaxies. Par contre, je crois en l'homme, plus précisément à l'humanité, non pas comme une exclusivité biologique, mais en sa faculté de produire et de représenter le bien.La suite dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Peut-on mieux désirer ? Cette interrogation, je la pense importante, voire même essentielle, parce que le désir est un état de l'être à la fois particulier et universel. Particulier car nous vivons chacun notre désir personnellement, et cela même lorsque nous désirons la même chose. Universel également puisque quiconque est un être désirant ; chacun désire. Tout le temps. Même dans les moments les plus difficiles de l'existence. Lorsque la vie perd peu à peu toute saveur, on désire qu'il en soit différemment. Penser u'il faille moins désirer pour aller mieux n'a ainsi aucun sens. Nous désirons et nous désirerons toujours.La suite dans le podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Peut-on tout oublier ? Telle est la question posée. Pour tenter d'y répondre, je commencerai dans un premier temps par cerner ce qu'est l'oubli. Puis, dans une seconde partie, je m'appuierai sur deux positions philosophiques, la première proposée par Platon, la seconde par Nietzsche, pour envisager s'il est possible ou non d'oublier. Et enfin, selon le résultat de cette analyse, j'identifierai peut-être un conseil de vie pratique à propos de l'oubli.La suite dans le podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La morale est un un sujet central en philosophie, qui a parcouru, et parcours toujours, l'histoire de la pensée. A la fois elle sous-tend un enjeu fondamental à propos de l'existence, et représente un thème de réflexion qui jamais ne s'épuise. Enjeu fondamental en effet, puisque réfléchissant à la morale, il s'agit de répondre à l'interrogation suivante : que dois-je faire ? Et elle est un sujet inépuisable puisque la morale n'a rien d'absolu ; elle est relative à une époque et à un lieu. La morale n'est pas pensée aujourd'hui de la même façon qu'elle l'était dans ds temps plus anciens, entre l'Antiquité, les Lumières, et notre ère post-moderne. On répond également de manière différente à la question que dois-je faire selon l'endroit du monde où l'on se trouve puisque toute réflexion est immergée dans un environnement culturel et s'en trouve ainsi conditionnée.La suite dans le podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La philosophie peut-elle être de bon conseil ? Autrement dit, la philosophie sert-elle à quelque chose ? Des réponses dans cet épisode.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.