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Tous les matins sur Radio Lac, Béatrice Rul reçoit un acteur de la région pour aborder un sujet d'actualité. Politique, environnement, mobilité... Toute l'actualité de Genève est discutée dans Radio Lac Matin.

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6 minutes avec Stéphanie Lammar, conseillère administrative chargée du sport en Ville de Carouge
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6 minutes avec Stéphanie Lammar, conseillère administrative chargée du sport en Ville de Carouge
Les Carougeois se prononcent, le 9 juin, sur le centre aquatique. Une complexe qui comprend quatre bassins: un de 25 mètres, une pataugeoire, une piscine ludique et une pour des activités. Le tout pour plus de 74 millions de francs, ce qui fait tiquer la droite qui a fait aboutir un référendum. Stéphanie Lammar, la conseillère administrative chargée du sport en Ville de Carouge était invitée de Béatrice Rul, sur Radio Lac, à 7h30. Ce nouveau centre aquatique va coûter 74 millions de francs. Se pose la question du financement.... Une hausse d'impôts à venir?"Il faut séparer la question des investissements de celle du fonctionnement. Ces 74 millions sont conséquents mais sont amortis sur trente ans. Soit 2,5 millions de francs, par, qui vont impacter le budget de Carouge. Le budget de fonctionnement de Carouge est de 134 millions de francs donc ces 2,5 millions de francs, sont à mon sens tout à fait absorbable. Par habitant, cela représente neuf francs par mois. Carouge a des projets de développement très important comme le PAV donc ces questions de fiscalité vont se poser et ce n'est pas le centre aquatique, en tant que tel qui va faire augmenter les impôts".Il n'y a pas que les Carougeois qui vont utiliser ce centre aquatique. C’est vrai qu’on peut estimer que cette infrastructure a une portée plus cantonale que communale…"A Carouge, il y a 24'000 habitants mais 25'000 emplois donc 25'000 personnes qui paient des impôts sans forcément habiter à  Carouge. Elles vont participer, également, au financement de la piscine. Nous avons fait la tournée des autres communes mais aucune n'a voulu participer. C'est le principe de l'autonomie communale".
6 minutes avec Jean-Marc Guinchard, député du Centre
May 14 2024
6 minutes avec Jean-Marc Guinchard, député du Centre
Le Grand Conseil a voté l’abrogation d’une disposition qui instaurait une commission de surveillance en matière d’assistance au suicide et celle qui empêchait aux institutions de refuser une assistance au suicide si certaines conditions étaient réunies. Un changement combattu, par référendum. Le député du Centre, Jean-Marc Guinchard, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Pourquoi le Grand Conseil souhaite revenir sur le suicide assisté, en EMS?"Le Conseil d'Etat a présenté un premier projet de loi pour supprimer la commission de surveillance en matière d’assistance au suicide. Il estimait qu'elle n'avait pas un réel pouvoir de surveillance. Les députés ont, ensuite, déposé un autre amendement pour supprimer l'article qui empêchait les EMS de s'opposer à l'utilisation d'EXIT, estimant que cette pratique était entrée dans les mœurs. Cette suppression a été acceptée facilement en plénière, par le Grand Conseil.La pratique du suicide assisté n'est que depuis six ans dans la loi..."On peut supprimer des articles de loi quand ils ne sont plus appliqués. Mais cet article avait, symboliquement, une très grosse importance. Je ne pense pas que la pratique du suicide assistée serait remis en cause, si le référendum est rejeté. Dans un EMS, le directeur a tout intérêt à laisser la pratique d'EXIT à la condition de ne pas obliger son personnel soignant à participer à cet acte"
6 minutes avec Bertrand Levrat, directeur général des HUG
May 2 2024
6 minutes avec Bertrand Levrat, directeur général des HUG
Bertrand Levrat quitte la direction générale des HUG, après onze années à leur tête. Il était invité de Béatrice Rul, à 7H30.Vous quittez les HUG, demain, après 11 ans à la tête des Hôpitaux Universitaires Genevois. Quel est le sentiment qui prédomine?"Des sentiments partagés. D'un coté, le sentiment d'avoir fait le travail qui est attendu de moi avec beaucoup de gratitude pour les personnes que j'ai pu côtoyées donc un peu triste. En même temps, je pars pour un nouveau projet professionnel avec de nouvelles perspectives et donc c'est plutôt réjouissant"Vous avez annoncé votre départ en novembre dernier, à la surprise générale. Au moment où un nouveau Conseiller d’Etat arrive à la santé, où il y a de nombreuses démissions dans ce département. Hasard ou coïncidence, faut-il vraiment y croire?"Après dix ans, à ce poste, je pense que c'est sain pour l'institution comme pour les individus de ne pas rester. J'ai 55 ans, si je restais dix ans de plus j'aurais fait 20 aux HUG. Ce n'est pas facile d'être à la tête des HUG mais je n'ai pas l'impression d'être épuisé. On est responsable de 13'000 employés, de la santé des Genevois et un hôpital universitaire qui doit soigner, faire de la recherche et l'enseignement. Un hôpital c'est comme une ceinture de sécurité: il ne faut pas en avoir besoin mais si on en a besoin, il faut que ça marche 24 heures sur 24, 7 jours sur 7"
6 minutes avec Virna Conti, députée UDC
Apr 30 2024
6 minutes avec Virna Conti, députée UDC
L'initiative "Une vie ici, une voix ici" propose d'accorder le droit de vote et d'éligibilité, aux étrangers vivants depuis huit ans dans le canton. Une manière de brader la nationalité suisse pour la députée UDC, Virna Conti, qui était invitée de Béatrice Rul, à 7h30.41% d’étrangers vivent dans le canton de Genève. 61% ont un lien avec l’étranger, à Genève. N’est-il pas temps qu’ils aient leur mot à dire…"Tant qu'ils remplissent les conditions pour obtenir la nationalité, ils ont leur mot à dire. C'est-à-dire cinq ans pour les plus chanceux et dix ans pour les moins chanceux. On revoit constamment, depuis plusieurs années, ces conditions de naturalisation à la baisse. Donc si ces personnes veulent véritablement s'investir dans la vie politique, en Suisse, il faut passer par la naturalisation, comme c'est le cas dans 90% des pays dans le monde".Les étrangers ont déjà le droit de vote au niveau communal. On ne part pas de rien.."Sur le plan communal, c'est une politique de proximité et familiale. J'ai été membre de la commission sociale de ma commune. Nous recevions les candidats au passeport suisse et on leur posait des questions liées à leur intégration, à leur volonté d'être suisse. Je serais extrêmement gênée si cette initiative devait passer de voir une conseillère municipale étrangère posée des questions sur l'intégration sans avoir répondu, elle-même, à ces questions".
6 minutes avec Yves Nidegger, député UDC
Apr 22 2024
6 minutes avec Yves Nidegger, député UDC
Le 9 juin, le peuple genevois se prononce sur l’interdiction des symboles de haine dans l’espace public. Le député UDC, Yves Nidegger, opposé à cette interdiction était notre invité.Yves Nidegger, vous êtes opposé à cette interdiction des symboles de haine, dans l'espace public. Comment peut-on y être opposé?"Une société n'est pas grande, par le nombre de ses interdictions. Je ne connais personne qui sorte draguer, le samedi soir, avec une croix gammée, en pin's à son veston. Il y a une déconsidération tellement absolue et unanime de ce que ce régime a pu signifier en Europe, que personne ne le fait. Lorsque quelque chose ne se fait pas, vous n'allez pas proclamer une interdiction et mettre des amendes. Le droit pénal c'est "la bombe atomique du droit" que vous sortez lorsque tout le reste n'a pas marché, vous menacez les gens de prison. Les politiciens se donnent bonne conscience en interdisant des choses qui ne se font pas".Même pour une personne, cette interdiction est importante:"C'est déjà interdit par l'article 261 bis qui vous envoie en prison, si vous diffusez, dans l'espace public, un message de haine. On est en train de faire de "l''over Killing" sur un problème qui ne sert qu'à se donner bonne conscience. Cela fait 15 ans que des gens proposent d'interdire des symboles nazis, islamistes, communistes. L'administration fédérale revient avec une liste avec des tas de problèmes d'application. Le Conseil fédéral a été hostile à cela pendant des années, jusqu'à une personne israélite se fasse poignarder, à Zurich. Le parlement a alors changé de ton et a décidé de cette proclamation qui va ne nous attirer que des difficultés"