Fringale

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Bienvenue sur « Fringale », le podcast de la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. «Fringale » parce que la bibliothèque est le lieu de tous les délices, qu’elle répond à nos envies (voraces) d’imaginaires, d’émotions et de savoirs. Au programme : des créations sonores originales, des interviews sur les collections patrimoniales et des propositions liées aux évènements de la BCUL. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. read less
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Episodes

Défricheurs d'imaginaire, science-fiction dans le canton de Vaud
Dec 15 2022
Défricheurs d'imaginaire, science-fiction dans le canton de Vaud
Myriam Jouhar, responsable de la Documentation vaudoise à la BCUL, accueille Frédéric Jaccaud, conservateur à la Maison d’Ailleurs, et Jean-François Thomas, responsable de la collection « Cavorite et calabi-yau » chez Hélice Hélas à Vevey. Les thèmes abordés dans cet épisode sont : la scène littéraire de SF vaudoise et romande ; le travail d’édition et la remise du Prix de l’Ailleurs ; la recherche académique sur le genre et la constitution d’un musée autour de la collection de Pierre Versins.  Bibliographie : Pierre Versins, « Encyclopédie de l'utopie, de la science-fiction et des voyages extraordinaires », L'Âge d'homme, 1972 ; Jean-François Thomas, « Défricheurs d'imaginaire : une anthologie historique de science-fiction suisse romande », Bernard Campiche Editeur, 2009 ; Elena Avdija et Jean-François Thomas, « Futurs insolites : laboratoire d'anticipation helvétique », Hélice Hélas, 2016 ; Charles-Ferdinand Ramuz, « Présence de la mort », 1922 ; Prix de l’Ailleurs 2022, « Obsolescence », Hélice Hélas, 2022 ; Bernard Fischli, « Les voyages sans retour : trilogie », Hélice Hélas, 2018-2021 ; Philippe Testa, « L’obscur », Hélice Hélas (2020) et Gallimard (2022) ; Olivier Sillig, « Les limbes de Bzjeurd », Hélice Hélas, 2021 et « Gavroche 21.68 », Hélice Hélas, 2018 ; Stéphane Bovon, « Gérimont », 2013-2022 ; Georges Panchard, « Forteresse », 2005 ; François Rouiller, « Métaquine », L’Atalante, 2016 ; Laurence Suhner, « QuanTika », L’Atalante, 2021 ; Caroline Meyer, « Les mystères d'Aezdria », ISCA, 2020 Introduction : Alexia Ryf – Entretien : Myriam Jouhar – Prise de son, montage, mixage : Adrien Hoffet – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C.F Ramuz, « La Fille endormie », création sonore
Sep 9 2022
C.F Ramuz, « La Fille endormie », création sonore
Qui est Ramuz pour vous ? Un souvenir d’école lointain et ennuyeux ? Ou le grand écrivain qui continue à influencer la littérature et les artistes contemporains en 2022 ?  Car oui, Ramuz est une source d’inspiration pour les jeunes. 2 exemples récents, la jeune auteure Fanny Desarzens (née en 1993) a écrit un premier récit, Galel, qui s’inspire très fortement de Ramuz, aussi bien dans le style que dans le sujet qui met en scène l’amitié taiseuse de 3 guides de montagne. Ou le jeune bédéiste, Fabian Menor, né en 1997, qui a choisi le roman Derborence pour l’adapter en un très beau roman graphique, paru aux Editions Helvetiq en 2022. Du plus loin qu’on s’en souvienne et à son époque déjà, Ramuz suscite des réactions fortes. Accusé de « mal écrire », son style fait naître soit l’admiration totale, soit le rejet définitif. C’est le signe d’une écriture forte, moderne, qui ne laisse personne indifférent. La fille endormie, comme les autres nouvelles publiées dans ce recueil, est une nouvelle tardive, qui date de 1944 et sera publié dans le recueil Les Servants et autres nouvelles, en 1946, soit un an avant la mort de l’écrivain. Une note nous apprend que le manuscrit, datant du 18 novembre 1944, porte la mention « raté » en fin de texte. Ramuz, rongé par la maladie et qui sent sa fin approcher, porte un regard sévère et négatif sur sa production. Cette nouvelle détonne pourtant du reste du recueil – c’est en cela qu’elle est intéressante – et développe une rêverie érotique heureuse, nimbée de douceur et de sérénité.  Bibliographie : C.F. Ramuz, Le Lac aux demoiselles et autres nouvelles, Zoé poche, 2022 ; Stéphane Pétermann, Sentir vivre et battre le mot, Savoir Suisse 160, EPFL Press, 2019  Introduction : Alexandra Weber Berney – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Papiers de famille et écrits personnels », entretien avec les historien.nes F.-J. Ruggiu, S. Mouysset, P. Rieder et S. Moret Petrini
Jul 15 2022
« Papiers de famille et écrits personnels », entretien avec les historien.nes F.-J. Ruggiu, S. Mouysset, P. Rieder et S. Moret Petrini
Transmis au fil des générations, les papiers de famille recèlent de nombreux écrits personnels : journaux intimes, chroniques, livres de comptes ou correspondances. Ces écrits non destinés à la publication prennent leur essor entre le 16e et le 18e siècle. De contenu et de format variés, ils ont un point commun : la place qu’y occupent les autres. Plus que la personnalité de celui ou celle qui tient la plume, ils dévoilent les relations que les scripteurs et scriptrices entretiennent avec leurs proches : liens communautaires, confessionnels, liens intergénérationnels, d’amour, d’amitié, liens économiques et, bien sûr, liens scripturaires. Car l’écriture elle-même est génératrice de liens. Non seulement par les lettres qu’on échange, mais à travers les recettes médicales recopiées au fil du temps, les cahiers de préceptes, sortes de testaments spirituels transmis au sein des familles, ou encore grâce aux chroniques locales, rédigées pour la postérité.  L’exposition « Papiers de famille, une histoire de liens (16e-18e siècles) », visible du 2 juin au 29 octobre 2022 à la BCU Lausanne, présente un choix d’écrits personnels tirés des archives de la Bibliothèque, pour la plupart encore inconnus, qui remettent en cause la lecture souvent très individualiste de telles sources et appellent à faire l’histoire autrement.  Entretien entre Danièle Tosato-Rigo, professeure d’histoire moderne à l’Université de Lausanne, et quatre invité.es : François-Joseph Ruggiu, professeur d’histoire moderne à la Faculté des lettres de Sorbonne-Université (00’59), Sylvie Mouysset, professeure d’histoire moderne à l’université Toulouse-Jean Jaurès (14’01), Philip Rieder, maître d’enseignement et de recherche à l’Institut Ethique-Histoire-Humanités de l’Université de Genève (36’45) et Sylvie Moret Petrini, chargée de cours à l’Université de Lausanne et responsable scientifique de la base de données egodocuments.ch (52’18).  Introduction : Alexia Ryf – Entretien : Danièle Tosato-Rigo – Prise de son, montage, mixage : Adrien Hoffet – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – LausanneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Maryse Condé, « Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem », création sonore
Mar 11 2022
Maryse Condé, « Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem », création sonore
L’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé, née en 1937, raconte qu’elle est tombée par hasard sur un livre évoquant Tituba, une femme Noire accusée de sorcellerie à Salem à la fin du 17e siècle. Elle ignore alors tout de son existence et tente d’en savoir plus, y compris auprès de collègues historiens. Elle réalise qu’il existe très peu d’informations à son sujet, probablement parce que personne ne s’intéresse à Tituba. Maryse Condé choisi donc de raconter son histoire dans un roman. « Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem » paraît en 1986 aux éditions du Mercure de France.  Bibliographie : Maryse Condé, « Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem », Mercure de France, 1986 – Dominique Aurelia, « Maryse Condé et la Créolité », Zist, #23 (https://www.zist.co/2018/09/25/maryse-conde-et-la-creolite/">https://www.zist.co/2018/09/25/maryse-conde-et-la-creolite/) – Laura Carvigan-Cassin, « Introduction à l’œuvre-monde de Maryse Condé », Laura Carvigan-Cassin éd., « Sans fards, mélanges en l'honneur de Maryse Condé », Presses universitaires des Antilles, 2018, pp. 15-26 – Jean-Georges Chali, « Maryse Condé : histoire et fiction. Le cas de Tituba la sorcière de Salem », Laura Carvigan-Cassin éd., « Sans fards, mélanges en l'honneur de Maryse Condé », Presses  niversitaires des Antilles, 2018, pp. 71-86 – Emmanuelle Vanborre, « Écrire en marge de la théorie littéraire », Noëlle Carruggi éd., « Maryse Condé. Rébellion et transgressions », Karthala, 2010, pp. 67-82 – Noëlle Carruggi, « Écrire en Maryse Condé. Entretien avec Maryse Condé. New York, 11 janvier 2009 », Noëlle Carruggi éd., « Maryse Condé. Rébellion et transgressions », Karthala, 2010, pp. 203-218 – Katia Gottin, « La voix « à venir » du sujet féminin dans le Nouveau monde : Conversation et énonciation dans Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem », Nouvelles Études Francophones, Vol. 21, No. 1 (Printemps 2006), pp. 95-108  Introduction : Alexia Ryf – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Clara Haskil dans les Archives musicales de la BCUL », entretien avec la musicologue Nancy Rieben
Dec 23 2021
« Clara Haskil dans les Archives musicales de la BCUL », entretien avec la musicologue Nancy Rieben
De 1942 à sa mort en 1960, la pianiste roumaine Clara Haskil a élu domicile à Vevey en Suisse. C’est ici qu’aidée par de fidèles ami·es elle bâtit sa carrière et sa réputation internationales. Mais avant ces années suisses, exister a été une question pour Clara Haskil. Exister en tant que pianiste. Gagner sa vie. Être reconnue. Exister en tant que femme juive à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Exister encore après une opération par trépanation. Exister, enfin, en tant qu’étrangère en Suisse.   Ce combat, Clara Haskil l’a remporté, puisqu’aujourd’hui encore elle existe, par le biais de ses disques, par l’admiration que lui vouent tant de muscien·nes, d’auteur·es ou encore de peintres qui sans cesse la font revivre dans leurs propres créations.  L’exposition « Clara Haskil. Exister » qui lui est consacrée du 11 novembre 2021 au 7 mai 2022 à la BCU Lausanne la fait également revivre, en tant que femme privée et femme publique, en tant qu’artiste de génie, grâce aux documents conservés dans le fonds d’archives de la bibliothèque. Entretien entre Verena Monnier, responsable des Archives musicales à la BCUL, et Nancy Rieben, musicologue chargée d’enseignement au Département de musicologie de l'Université de Genève et professeure d’histoire de la musique à la Haute école de musique de cette même ville.  Musiques : Robert Schumann, Variations sur le nom d’Abegg en fa majeur op.1 (Clara Haskil, 1938) – Ludwig van Beethoven, Sonate pour violon et piano n°10 en sol majeur op.96 (Arthur Grumiaux et Clara Haskil, 1957)  Bibliographie : Jérôme Spycket, Clara Haskil, Lausanne, Payot, 1975 – Serge Kribus, Clara Haskil : préludes et fugues, Paris, L’avant-scène théâtre, 2017  Introduction : Alexia Ryf – Entretien : Verena Monnier – Prise de son, montage, mixage : Adrien Hoffet – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Douna Loup, « Déployer », création sonore
Nov 29 2021
Douna Loup, « Déployer », création sonore
Déployer de Douna Loup, paru aux éditions Zoé en 2019, n’est pas un livre, c’est une simple enveloppe cartonnée qui regroupe 7 livrets séparés, 7 ilots autonomes à découvrir dans un ordre aléatoire, qu’on peut lire comme on veut. Sur la pochette, il est mentionné qu’il existerait ainsi 5040 possibilités de lecture… Pourquoi Douna Loup a-t-elle donné cette forme non conventionnelle à son récit ? Le secret se trouve peut-être dans le titre : déployer. Selon le dictionnaire, déployer veut dire : étendre, ouvrir ce qui était plié, étaler quelque chose dans toute son intensité. Et la chose à ouvrir et dénouer, c’est Elly, femme qui s’approche de la fin de la trentaine, mère de 2 filles pré-adolescentes, en couple avec Danis depuis une quinzaine d’année. Elle décide d’ébranler cet édifice construit patiemment au fil des ans, de déployer ses ailes pour enfin se trouver. Dans Déployer, elle se donne ainsi la liberté de faire éclater la linéarité du livre et du récit pour apporter du mouvement, une circulation libre qui correspond à ce qu’est en train de vivre le personnage d’Elly. Celle-ci vit en effet une explosion, une remise en question existentielle sur sa vie et son être profond. Elle s’engage alors dans un cheminement intérieur où passé et présent se retrouvent côté à côte, jusqu’à atteindre, aux tréfonds de ses entrailles, ce qui l’entrave depuis l’enfance. Les thèmes fondamentaux que sont l’amour, la mort, l’altérité, le rapport à l’autre qui reste au fond un étranger se font écho d’un livret à l’autre.   Bibliographie : Douna Loup, Déployer, Genève, Ed. Zoé, 2019  Introduction : Alexandra Weber Berney – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alice Rivaz, « La Paix des ruches », création sonore
Oct 28 2021
Alice Rivaz, « La Paix des ruches », création sonore
« Je crois que je n’aime plus mon mari. » Tout est dit dans cette phrase, la première de La Paix des ruches le roman de la Vaudoise Alice Rivaz édité en 1947. Ces mots sont ceux de Jeanne Bornand, la narratrice de ce récit dont la forme relève du journal intime. L’amour entre hommes et femmes, et donc le mariage, sont au cœur de ce roman dont l’action se déroule à Lausanne. Comme le dit Valérie Cossy, spécialiste de l’œuvre d’Alice Rivaz, l’amour hétérosexuel « a parfois été un impensé de la réflexion féministe ». Ainsi, Alice Rivaz est l’une des premières à s’attaquer, en français, à ce sujet et cela deux ans avant la publication du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir en 1949.  Malheureusement, La Paix des ruches n’a pas rencontré le succès escompté. Quelques temps après, le livre est mis au pilon. Toutefois, Alice Rivaz qui croit en son roman choisit de le faire rééditer en 1970 au Livre du Mois, la collection dirigée par le journaliste et éditeur Bertil Galland. Cette fois-ci, dans un autre contexte, plus ouvert à entendre une telle voix, les lectrices et les lecteurs sont au rendez-vous. Depuis, le roman est lu dans les écoles et a même été traduit, très récemment, en italien.  Bibliographie : Alice Rivaz, La Paix des ruches, Vevey, Editions de l’Aire, 2016 (1947) – Valérie Cossy, Alice Rivaz : devenir romancière, Genève, Editions Suzanne Hurter, 2015  Introduction : Alexia Ryf – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
S. Corinna Bille, « Fille ou fougère ? » , création sonore
Oct 15 2021
S. Corinna Bille, « Fille ou fougère ? » , création sonore
Nous partons à la découverte d’une grande dame de la littérature romande, S. Corinna Bille, née en 1912 et disparue en 1979. Elle laisse une œuvre foisonnante, des récits, des poèmes et des nouvelles, avec une écriture tournée vers le rêve et le fantastique.  Elle écrit ses premiers récits « Théoda », en 1944, roman du village de sa mère, paysanne qui vient de Corin. C’est d’ailleurs ce village, proche de Montana, donne à la jeune auteure l’idée de son nom de plume, Corinna.   La nouvelle « Fille ou fougère ? » fait partie d’un très beau recueil de nouvelles, regroupées sous le titre « Le Bal double », paru en 1980, à titre posthume. C’est une nouvelle sensuelle où l’irréel et le fantastique font leur apparition. Un jeune homme, venu passer ses examens de philosophie dans un mayen d’alpage, voit se transformer, sous ses yeux, une fougère en jeune fille. Troublé par cette vision fugitive, il se laisse happer par la magie de la forêt.   L’écriture de Corinna Bille met ici en scène la vie secrète et féconde de la terre, de l’humus de la forêt et de la montagne qui vont donner naissance à un être fantastique et sauvage. De manière subtile et progressive, l’auteure joue sur la frontière qui sépare le monde réel et de l’irréel, elle bouscule ces limites et le lecteur, comme le narrateur, flotte, avec un sentiment de malaise, entre vraisemblance et étrangeté.  Bibliographie : S.Corinna Bille, « Le Bal double », Ed. Bertil Galland, Vevey, 1980 – Maryke de Courten, « L’imaginaire dans l’œuvre de Corinna Bille », La Baconnière, Boudry, 1989 – S. Corinna Bille, « Pourquoi j’écris », La Gazette littéraire, Lausanne, 1971 – « Corinna Bille – racontée par Maurice Chappaz », Films Plans-Fixes, 1979  Introduction : Alexandra Weber Berney – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.