C-en-Vous

C-en-Vous - Le podcast inspirant pour oser changer de voie professionnelle.

C en Vous est un podcast dédié au changement professionnel. Vous voulez des témoignages de personnes qui ont osé ? Qui ont sauté le pas de l'entreprenariat ou qui se sont reconvertis ? Je vous propose des témoignages de personnes auxquelles vous pourrez vous identifier.  De projets accessibles aux plus ambitieux, ils ont été à votre place et vont vous démontrer que c'est possible !  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. read less
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Emilie Lagon #15 - "Ce n'est pas parce que je peux que je dois."
Mar 16 2023
Emilie Lagon #15 - "Ce n'est pas parce que je peux que je dois."
« Ce n’est pas parce que je peux que je dois. »   Cette phrase qui sonne en moi comme un mantra, elle m’accompagne en permanence afin de contrecarrer mes drives Fais-plaisir et sois-parfaite. Cette phrase me rappelle qu’il est absolument nécessaire de fixer des limites au risque de m’oublier et de me sacrifier et aujourd’hui je sais que c’est une très mauvaise stratégie.    Les personnes que j’accompagne qui m’évoque leur difficulté à dire non ont surtout à apprendre à se fixer des limites afin d’identifier quand une sollicitation extérieure dépasse les bornes.    Dans le travail, lorsque votre boss ou collègue vous demande de gérer un dossier en plus alors que vous avez déjà de la difficulté à boucler votre dossier certains vons baragouiner un  semblant d’opposition, d’autres ne vont rien dire, et quelques exceptions vont s’opposer. Mais, très souvent, le dossier va être finalement traité. Sous quelles conditions ? En terminant tard le soir, en reprenant l’ordinateur le week-end, en ne déjeunant pas, en arrivant à 6 h le matin. En fait, parce que j’ai identifié que j’ai une possibilité d’y arriver, je vais le faire.    C’est dans ma vie perso que cette phrase me sert le plus. Je sais qu’il est important pour moi de faire du sport pour me sentir équilibrée. Or, avec 4 enfants, j’ai de multiples sollicitations et pourrait renoncer à au moins 50% de mes séances de sport sans ce mantra.    « Maman, tu peux me conduire au bus » ; « Maman, on peut faire un gâteau à deux » « Chéri, tu peux aller chercher le drive ? »     Et si à ce moment là j’ai prévu de faire ma séance de sport, vous voyez l’émotion qui pointe son nez ?    Et, oui, c’est elle, la culpabilité.    Et donc, la deuxième étape c’est d’accepter l’inconfort de l’autre. Oui, quand je réponds non, l’autre peut être déçu. Mais aujourd’hui, je sais que c’est essentiel pour moi de m’accorder ces trois séances de sport par semaine.    En plus, j’ai observé que je ne suis pas plus aimée et appréciée lorsque je dis non. J’ai même l’impression d’être plus respectée car je me respecte davantage. Cela ne crée pas plus de conflit car en réalité avant, je pouvais ressentir de l’amertume vis-à-vis de mon mari par exemple qui « abusait ». Et lui, n’avait pas trop de mal à dire non.    Ce mantra, je vous le confie, vivez-le, ressentez-le, appliquez-le, il vous changera la vie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bilan 2022 ! On fait le point ensemble pour mieux avancer sur 2023 !
Jan 10 2023
Bilan 2022 ! On fait le point ensemble pour mieux avancer sur 2023 !
Habituellement, en début d'année, je me propose de travailler sur mes résolutions. Sur quoi vais-je axer mon attention en 2023 ? Qu'ai-je envie de réaliser ?    Je ne sais pas vraiment dire pourquoi cette année, j'ai plutôt envie d'axer mon attention sur mes apprentissages, histoire de bien les ancrer. Cette année a été ponctuée de belles réussites mais aussi d'embuches ou de difficultés sur lesquelles il me semble important de capitaliser.    Cette année, mon cerveau se refuse donc aux résolutions ( c'est drôle de parler de mon cerveau comme s'il ne m'appartenait pas.. ) L'indomptable qui n'obéit pas ! ;-).  Il m'invite donc à regarder derrière ! Certains, diront que ce n'est pas bien mais pour ma part, il n'y a pas un RESET qui se produit le 31 décembre à minuit !  Pour faire ce bilan j'ai eu besoin de regarder mon agenda pour identifier les grands moments. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, je pense que c'est une bonne approche qui va vous permettre d'être dans le réel.  Observez concrètement comment vous avez organisé votre année ?Qui avez-vous rencontré ? Quelles relations avez-vous entretenues ? Quels sont les grands moments pro et perso vécus ? Qu'est-ce qui a mobilisé votre énergie et que pensez-vous du temps que vous avez accordé à ces moments ?   Cette année 2022 m'a enseignée plusieurs choses.    1 : La santé mentale et physique, c'est THE PRIORITÉ. J'ai autour de moi des personnes qui me sont chères qui ont traversé ou traversent l'épreuve de la maladie. Ces personnes m'inspirent profondément, elles apprennent à vivre autrement. Ça me donne envie de prendre davantage soin de ma santé mais aussi de conscientiser et de remercier mon corps d'être au rendez-vous aujourd'hui. Ça m'invite également à prendre du recul et à dédramatiser des petits problèmes du quotidien.    2 : Je ne dis pas assez NON ou plutôt, je ne fais pas assez de choix et par la même occasion, je me préoccupe trop du regard des autres. Avec l'enseignement 1 et la perspective qu'il donne, je réalise qu'il est vraiment indispensable de mobiliser son énergie au bon endroit. Mon driver “fais plaisir” me joue encore trop souvent des tours. J'ai envie d'être encore plus sincère et authentique.    3 : Les polarités : je pense que c'est vraiment la plus grande prise de conscience de cette année. Mes proches disent que je vis sur UTOPIA. Je suis une rêveuse en quête d'amélioration continue et déteste le conflit. Je consacre donc une grande partie de mon temps libre à étoffer mes connaissances en  développement personnel, neurosciences et psychologie.  Toujours avec pour objectif de s'améliorer, de comprendre, de performer, d'être plus et mieux… Et j'exerce le métier de coach…  Cette année, j'ai réalisé à quel point j'oubliais ou ne voulais pas voir ce qu'apporte un conflit, la tristesse, le pessimisme, les obstacles etc. On ne peut pas aller bien tout le temps et je ne dirai plus jamais : “quand on veut, on peut”.    Voilà, je vais maintenant tenter d'éclaircir 2023 que je ressens comme un tournant. Je pense que beaucoup de choses vont bouger, je ne sais pas encore comment mais il va y avoir du mouvement !   Je vous souhaite donc à tous et à toutes de beaux projets, des rencontres, du repos, du rire, de la joie, des expériences, de l'intensité et de l'AMOUR ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emilie Lagon #14 - Si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu'il est stupide !
Jan 3 2023
Emilie Lagon #14 - Si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu'il est stupide !
Tout le monde est un génie, mais si on juge un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide.    C’est une de mes citations préférées. Aujourd’hui, je constate que nombre de mes clients sont des poissons qui grimpent aux arbres.    Ils ne se sentent pas à leur place, se comparent. Ne comprennent pas pourquoi pour eux c’est si pénible de faire telle ou telle tâche ou encore pourquoi dans cette réunion, d’autres sont impliqués, confiants et pourquoi, eux ne ressentent aucune motivation.    Pour certains, ils se sont parfois sentis à leur place. J’ai en tête l’exemple d’une cliente qui a durant de nombreuses années exercé son métier avec passion. A l’époque, il mobilisait ses talents créatifs, son imagination. Il lui permettait d’être mobile et de tisser des relations de proximité avec ses collègues. Avec l’évolution de l’entreprise et l’arrivée du digital, son métier s’est transformé et les attentes de l'entreprise ont évolué. On attend d’elle de l’analyse chiffrée, du travail de bureau, de la rationalisation et des compétences digitales. Elle ne s’y retrouve plus, et perd confiance en elle.    A-t-elle un problème ? Est-elle moins compétente ? Non, il y a juste une inadéquation entre ses talents et les attentes de son entreprise. Mais en réalité, elle a toujours autant de valeur.    Autre exemple, une cliente très méticuleuse, organisée, perfectionniste, pédagogue, qui aime le détail. Elle est sur une mission de qualité.    A priori, pas de problème, on peut imaginer que ses compétences sont adaptées à sa mission...    Pourtant, ce n'est pas le cas...  Face à se ressenti que vous avez peut-être de ne plus être au bon endroit, il me semble essentiel de se poser les bonnes questions. C'est ce que je vous propose dans cet épisode !  Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emilie Lagon # 13 - Rien ne résiste au travail !
Dec 13 2022
Emilie Lagon # 13 - Rien ne résiste au travail !
Rien ne résiste au travail !   Vraiment, j’y crois profondément et cette croyance me permet de persévérer même dans les situations où je pourrais baisser les bras. Je l’ai encore évoquée hier en rendez-vous avec une cliente. On arrive au milieu du parcours, elle se dirige clairement vers une reconversion professionnelle sur un métier plus technique. Ce changement va nécessiter de reprendre une formation.    Et là, le syndrome de l’imposteur vient pointer son nez. Ma cliente a des prédispositions à exercer ce métier. Elle touche déjà à ce domaine en amateur mais elle n’a pas le niveau de personnes qu’elle admire. Et en plus, c’est une femme et j’observe que cette tendance est encore plus vraie chez elles... (mais c'est un autre sujet!)   Ainsi, des questions comme :  Et si je n’ai pas vraiment le talent ?  Et si je ne suis pas assez créative ?  Et si, et si et si…    Si nous prenons du recul et projetons cette attitude dans un autre domaine, cela reviendrait à résonner de cette manière : Je ne vais pas m’inscrire au tennis car je ne sais pas jouer comme Nadal…    Ça peut faire rire cette comparaison mais c’est à peu près ça. Mes clients se réfèrent souvent à des figures inspirantes du domaine qu’ils visent, se comparent et se disent « et si je n’y arrivais pas ».    Ils omettent donc complètement la phase d’apprentissage, de formation qui permet à Nadal d'être Nadal !    Alors, on peut avoir l’impression que je me moque mais en réalité, je connais bien cette sensation…  Dans cet épisode je vous partage une anecdote assez drole et très personnelle où j'ai rencontré le syndrome de l'imposteur...  Je vous souhaite une belle écoute ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emilie Lagon # 12 : Vive le doute
Nov 22 2022
Emilie Lagon # 12 : Vive le doute
Que tous ceux qui aiment le doute se lèvent ! 🕴 Ah, bein, il n'y a pas grand monde debout ! 🤔   Je ne fais pas partie de ces gens qui sont tranchés, qui n’hésitent pas, qui ont un avis et des convictions inébranlables. Au restaurant, je mets toujours un temps dingue à choisir mon plat. 🥱 Que ce soit parce qu’il y a trop de bonnes choses à manger et que j’ai du mal à choisir comme lorsqu’en revanche, les plats m’attirent moins, et qu'il va s’agir de choisir le « moins pire » !   La première personne qui m’a aidée à regarder ce doute autrement, 💡 c’est un collègue de travail (Franck, si tu me lis, tu m’as tellement appris !). Je pense qu’il faisait partie de la même équipe que moi sur ce sujet mais il voyait ça tout autrement.    En effet, le doute est ouvert, le doute questionne, le doute est curieux ! En réalité, ma difficulté à choisir témoigne entre autre de ma gourmandise ( se régaler en mangeant est important pour moi) alors effectivement ce n’est pas une décision simple même s’il n’y a pas d’enjeu.  Aujourd'hui, je réalise qu'il y avait plus de souffrance à penser que je devrais savoir plutot qu’à douter au fond.    Bon, là je prends un exemple volontairement « futile ». Mais sur beaucoup d’autres sujets je doute : Ai-je bien fait de répondre ça à mon enfant ce matin ? Vais-je l’encourager en lui disant ça ou le désengager ? En appréhendant cette situation de cette manière, suis-je dans le vrai ? N’y a-t-il pas une autre manière de voir les choses ?  Certains diront que je me prends trop la tête... Pour eux peut-être mais moi je préfère garder ce doute à mes côtés. Un de mes profs de coachin m'a dit une fois : "Lorsque tu crois que tu sais, vas te faire superviser.." Je ne l'ai pas oublié ce conseil !    Je me souviens que mon ami m’avait invitée à penser à quelqu’un qui a priori de l’extérieur a de grandes convictions. Qui ne doute pas. Il m’a ensuite demandé si je voulais devenir cette personne. Et bien, je peux vous garantir que non.    Un monde où le doute n’existerait pas serait atroce ! En médecine, en science, sans le doute, nous n'évoluerions plus.... 🧌   Souvent, mes clients espèrent sortir du bilan sans aucun doute. Avec la certitude que le projet est fait pour eux et surtout qu’ils parviendront à atteindre l’objectif.    Si en effet, nous travaillons à booster la confiance qui sera un ingrédient essentiel à l’action il semble en revanche utopique de n’avoir aucun doute. La question à se poser, c’est qu’en faisons-nous ?    Si je doute de mon attitude avec mon fils ce matin, n’est-ce pas là une formidable occasion d’en parler ? A un proche de confiance pour avoir son point de vue. Ou encore à mon fils lui-même pour construire de la confiance autour de cet évènement.    Ainsi, le doute est l’émotion qui vous informe que vous manquez peut-être d’information, que vous avez peut-être perçu la situation de manière parcellaire, que le challenge est important et qu’il va nécessite travail et implication.    Il peut même être un moteur ! Admettons que vous ayez un projet sportif ambitieux (à votre niveau). Si vous n’avez aucun doute sur l’atteinte de cet objectif, vous risquez de négliger la préparation, de manquer d’entrainement et cela pourrait vous conduire à échouer. En plus, c’est parce que ce n’était pas garanti que ça a de la valeur. Le shoot de dopamine est proportionnel à l’incertitude.   Alors, je vous invite à regarder cette émotion différement, avec curiosité et amour car cela témoigne à mon sens d’une forme d’ouverture et de curiosité. À condition d’en faire quelque chose bien évidemment !   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le brouillard # 11 : quand tout s'emmêle et qu'on n'y voit plus clair...
Nov 8 2022
Le brouillard # 11 : quand tout s'emmêle et qu'on n'y voit plus clair...
Dans la plupart de mes accompagnements, mes clients me disent qu’ils sont perdus, dans le brouillard, ou encore qu’ils n’y voient plus clair.   Ils ont fait différents constats et tirent des conclusions ou pas de ces constats. Parfois, les conclusions qu’ils tirent semblent s’opposer.  Par exemple :  J’ai besoin de liberté, je voudrais travailler pour moi et en même temps, j’ai besoin d’interactions et de collectif. Ou encore :  je veux un métier qui a du sens, qui me permet d’aider et en même temps ;j’ai besoin de garder le salaire que j’ai aujourd’hui.    Ils peuvent également avoir envie de tout changer et envie de ne rien changer d’une seconde à l’autre.  Ils se demandent si ce n’est pas à eux de changer de perception sur leur métier pour que ça aille mieux. Ce type de constat émerge souvent en se comparant. Ils se disent alors qu'ils se plaignent d’aise  : « je ne travaille pas à la mine quand même ! ». Et cela s'accompagne bien souvent de l'émotion de culpabilité voire de honte.    Et en plus, on va souvent rajouter une surcouche de jugement là-dessus :  "Je devrais savoir !" ; " C’est quand même pas possible de ne pas avoir de projet ! " ; " je n'ai jamais vraiment eu de projet, j'ai suivi le mouvement" ; "Je n’ai pas de passion, ce serait tellement mieux si j’avais une passion !  Alors, que faire ?  Souvent, nous avons tendance à faire des raccourcis ; et ces raccourcis, on les fait sans s'en apercevoir du fait de nos croyances. A quoi cela ressemble-t-il ?  "Je ne peux pas être indépendant et collaborer";"Je ne peux pas être entrepreneur et travailler 35H/SEM" ;"Je ne peux pas être à mon compte et en sécurité financière".  C’est mon rôle de consultante de soulever ces croyances pour aider mon client à remettre de l’ordre dans ces différents constats.    Mais surtout, ce que je vous suggère, c'est de regarder ce vide autrement :  Aujourd’hui, j’ai un tout autre regard sur le vide ; (attention, pas toujours). Ce que je veux dire c’est que je ne sais pas ce que je ferai dans 3 ans. Je sais en revanche que ce sera différent d’aujourd’hui.  Probablement pas complètement différent mais il y aura des évolutions et j’en suis ravie .   Pourquoi ?    Parce que je suis ravie de me dire que je vais pouvoir dessiner mon avenir au fil du temps. Cette capacité à lâcher prise ; à ne pas charcher à tout maitriser, je l’ai acquise grâce à ma première reconversion mais aussi grâce à mon expérience de l’entreprenariat dans laquelle je dois constamment m'adapter.  Aujourd’hui, je sais que je sais le faire et que je pourrai le refaire. Cela me permet d’être plus sereine voire excitée à l’idée que les choses changent.    Alors, je vous propose de voir cette page blanche comme l'opportunité d'écrire votre futur comme vous le rêvez ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emilie Lagon #10 : Je m’ennuie très vite dans mon travail… Que faire ?
Oct 25 2022
Emilie Lagon #10 : Je m’ennuie très vite dans mon travail… Que faire ?
Une fois sur trois, mon client me déclare un peu défoutu : " Mon problème c'est que je m'ennuie très vite dans mon travail". 😴 La première année, ça va, je trouve de l'intérêt😁 , je suis stimulé. La deuxième, je rentre dans ma zone de confort, je me sens à l'aise, c'est agréable, je prends confiance. 💪 Mais, dès la fin de la deuxième année, je commence à m'ennuyer... Il ne s'agit pas d'un ennui lié à un manque d'activité mais une forme de lassitude, un manque d'intérêt et de motivation.  Je connais cette sensation, je l'ai vécue... Je la rencontre régulièrement même en ayant aujourd'hui un métier que j'ai vraiment choisi et qui mobilise mes compétences et aspirations. Alors le nombre d'années peut varier. Selon le challenge et le changement.  Ce qu'il se passe, c'est qu'une fois arrivé à un niveau de compétence suffisant me permettant d'être dans le confort, je vois pointer l'ennui.  J'ai longtemps considéré ça comme un problème. Je fantasmais le métier qu'on exerce toute sa vie avec entrain et passion.  En réalité, ce que ça dit de vous, c'est que vous êtes quelqu'un d'adaptable, de créatif qui aime le changement et les nouveaux défits. Personnellement j'ai la sensation d'avoir besoin d'un os à ronger.  C'est pour cette raison que j'ai crée le podcast, que je me suis mise aux réseaux sociaux. Car j'ai tout à apprendre et cela me réjouit !  J'ai un nouvel os à ronger ! 🦴 Alors, que faire ?? Comment appréhender cette spécificité ? Je vous propose de le découvrir en écoutant le dernier podcast ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emilie Lagon #9 : Que faites-vous dans la vie ? Votre travail n'est pas votre identité.
Oct 12 2022
Emilie Lagon #9 : Que faites-vous dans la vie ? Votre travail n'est pas votre identité.
« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? ». Une question presque systématique de notre quotidien lorsque nous rencontrons de nouvelles personnes.    Certaines personnes ne vont pas attendre qu’on leur pose la question pour se définir par le travail : je suis médecin, je suis avocat, je suis commerciale chez trucmuche etc….    Il m’arrive souvent d’entendre de mes clients qu’ils redoutent cette question. Notamment parce qu’ils ne sont pas fiers de leurs métiers. Ils me disent aspirer à en parler avec entrain lors de diners entre amis, là où, aujourd’hui, ils passent très vite à un autre sujet.    Pourquoi cette tendance à nous définir par notre job ?    Notre travail permet en réalité assez synthétiquement de définir notre contribution à la société. Il peut donner des repères sur qui nous sommes : on imagine l’ingénieur plutôt « scientifique », le chef de projet « organisé », le banquier « sérieux », le designer « fun ».    Derrière notre travail, il y a également un message de réussite : à priori, le médecin a brillamment obtenu un doctorat (bac +8 minimum) ; l’avocat a fait 6 ans d’études et obtenu le diplôme du CAPA.  On peut projeter derrière un métier le statut de la personne : ouvrier, agent de maitrise, cadre, indépendant, profession libérale,… et même s’imaginer le « salaire » lié à la profession.   Que se passe-t-il lorsque notre job ne reflète pas notre personnalité ?  Pour ma part, je me sens parfois gênée par le métier de « coach ».  Pourquoi ? Parce que ce métier n’est pas toujours pris au sérieux, qu’il y a une explosion de coachs actuellement et qu’il est peu encadré. Je rajoute souvent : « je fais ce métier depuis 8 ans... », histoire de préciser : « j’arrive à bien en vivre et ce n’est pas une lubie ».    J’avais aussi ressenti un gros malaise lorsque j’étais en transition professionnelle et donc au chômage… Comment me définir à ce moment-là ? Future coach ? Mère au foyer ? En recherche d’emploi ?    Aucune de ces descriptions ne me rendait légitime. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas un salaire qui rentre durant ces périodes… Pourtant, on ne peut pas dire qu’une mère au foyer ne crée pas de valeur, d’ailleurs, si elle faisait garder ses enfants par une nourrice, il y aurait un salaire à payer !    Et comment faire, lorsqu’on se définit par son métier depuis toujours ? Lorsqu’on exerce un métier qu’on a choisi par vocation et qu’après 10 ou 15 ans, il ne nous correspond plus ? Si je ne suis plus avocate, qui suis-je ? Je vous invite à écouter le témoignage d’Aurélie Panier, ancienne avocate qui a eu à traverser cette crise identitaire pour oser « quitter cette profession avant de la détester ».    Ce que j’observe, c’est que dans ces métiers très statutaires, la transition est particulièrement difficile. Là où la reconversion est devenue dans de nombreux secteurs totalement « ordinaire », dans d’autres, c’est tabou. Je pense que certaines personnes n’osent même pas y songer et continuent à travailler en serrant les dents.    Il y a donc un gros risque à surinvestir son job, à se confondre avec lui. Un licenciement, un burn-out ou la retraite peut créer un gros vide difficile à surmonter.     Pour le philosophe André Gorz, nous ne sommes pas que des travailleurs. Nous réduire à notre fonction sociale, c’est perdre toute la richesse existentielle de notre vie.    Je vous invite donc toutes et tous à vous entrainer à vous définir autrement. À identifier quels sont vos centres d’intérêt, vos qualités, vos aspirations.    Une cliente m’a confié avec émotion ce matin qu’à l’aube de la reprise d’une nouvelle mission, regonflée à bloc par le bilan et consciente de toutes ses qualités, elle souhaite dorénavant revendiquer ses compétences et ne plus chercher à être parfaite dans tous les domaines pour nourrir d’autres aspects essentiels de sa vie : l’amour de la danse et les mercredis avec ses enfants.