Hé-coutez bien!

Statistique Canada

Soyez à l’écoute du balado Hé-coutez bien! pour faire la connaissance des personnes derrière les données et découvrir les histoires qu’elles révèlent. Soyez des nôtres alors que nous rencontrons des experts de Statistique Canada ainsi que de partout au pays pour leur poser les questions qui comptent pour les Canadiens et entendre leurs réponses. read less
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Episodes

Pourquoi n’avons-nous pas encore mis fin à la pauvreté?
Oct 17 2022
Pourquoi n’avons-nous pas encore mis fin à la pauvreté?
À une époque, Statistique Canada ne mesurait pas la pauvreté, pas exactement en tout cas. La pauvreté est complexe et personne ne s’entendait sur la manière de la définir. Par conséquent, même si StatCan mesurait bien le faible revenu et d’autres indicateurs de l’inégalité des revenus, il ne mesurait pas la pauvreté à proprement parler. Ce fut le cas jusqu’en 2018, lorsque la mesure du panier de consommation (MPC) est devenue le seuil de pauvreté officiel du Canada. Cela signifie que le gouvernement se sert maintenant de la MPC pour effectuer le suivi de ses cibles de réduction de la pauvreté.   Quelque chose d’inattendu s’est produit au cours de la pandémie : le taux de pauvreté a diminué en 2020 – et de beaucoup. En une seule année, ce taux a diminué pratiquement autant qu’il l’avait fait au cours des quatre années précédentes. Mais qu’est-ce qui s’est passé? Le taux de pauvreté continuera-t-il à baisser? Qu’arrivera-t-il s’il atteint zéro? Quelles seraient les répercussions sur les résultats en matière de santé? Sur les études? Sur le bonheur et le bien-être général des gens?  Existe-t-il un moment et un endroit au Canada où le taux de pauvreté a été zéro? La situation la plus proche peut avoir été l’expérimentation Mincome, qui s’est déroulée au Manitoba dans les années 1970. Beaucoup de Canadiens n’ont jamais entendu parler de cette expérimentation de revenu garanti, mais celle-ci offre un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler l’élimination de la pauvreté.  Pour en savoir plus, nous avons discuté avec Burton Gustajtis , économiste à Statistique Canada, Evelyn Forget, professeure en économie et en sciences de la santé communautaire à l’Université du Manitoba, et Kevin Milligan, professeur en économie à la Vancouver School of Economics de l’Université de la Colombie-Britannique.
Sylvia Ostry : les leçons d’une légende
Oct 7 2022
Sylvia Ostry : les leçons d’une légende
Si c’est la première fois que vous entendez parler de Sylvia Ostry, ouvrez grand les oreilles! Sylvia a été nommée au poste de statisticienne en chef en 1972. Première et seule femme à avoir joué ce rôle au Canada, elle n’y est pas parvenue par un chemin tout tracé. Elle avait certes de l’ambition, mais elle a évolué dans une société où il n’était pas bien vu pour une femme d’avoir une carrière.  Sylvia était également juive. Malgré l’obtention d’un doctorat en économie à l’université de Cambridge, elle s’est vu refuser un poste à l’Organisation des Nations Unies en raison de son sexe. Quoi qu’il en soit, elle a connu une carrière bien remplie : elle a occupé le poste de présidente du Conseil économique du Canada, puis celui d’économiste en chef de l’OCDE. Mais nous ne nous attarderons pas à ses réalisations professionnelles. Nous parlerons plutôt de la manière dont elle a repoussé les limites pour atteindre le succès et devenir une mère et une économiste respectée. Nous verrons comment elle a fait face aux revers et à la discrimination tout en demeurant fidèle à elle-même et en faisant preuve d’une intégrité qui a fait sa renommée.  Nous soulignons le 50e anniversaire de la nomination de Sylvia Ostry au poste de statisticienne en chef. Dans cet épisode du balado « Hé-coutez bien », où vous entendez des entrevues avec ses fils Adam et Jonathan Ostry, nous sommes ravis de vous présenter cette femme remarquable et de vous donner huit conseils inspirés de sa vie.