Et si c'était mieux demain ? De la guerre à la paix économique.

L'émission de ce mois-ci est un peu spéciale. Nous avons donné la parole à des étudiants pour qu'ils nous livrent leur vision de leur futur professionnel : comment s’imaginent-ils manager, comment ils s’imaginent devenir leader, c’est-à-dire influencer les autres, les systèmes organisationnels en appliquant les principes de la Paix Economique. Dans une deuxième partie, les "spécialistes", enseignants ou chef d'entreprise, réagiront à leurs propos.Les étudiants : Aya IDRISSI-AOUAD,  étudiante en 2e année du programme Grandes Ecole de grenoble Ecole de ManagementManuel WUCHER, étudiant en 3e année de Bachelor of Political Sciences à Sciences Po Grenoble, en double diplôme à l’Université Grenoble Alpes où il suit un Bachelor of Economics and ManagementAxel BERUT, étudiant en droit à l’Université Grenoble Alpes.Les "spécialistes" : Isabelle GALOIS-FAURIE, enseignante chercheuse à Grenoble Ecole de Management, spécialiste des questions autour du leadership responsable et de l’identité organisationnelle.Pascal MIOCHE, PDG d’Automatique & Industrie, entreprise basé à St Jean de Moirans, spécialiste de l’automatisme et informatique industrielle.Dominique STEILER, titulaire de la Chaire de recherche « Paix économique » au sein de Grenoble Ecole de Management.

Comment devenir Ambassadeur de paix ? Où apprendre la Paix ? A l’école ! : ce lieu d’apprentissage, de connaissances qui se transmettent, le lieu de l’enseignement par nature. L’école c’est aussi le lieu où l’on devient grand, comme disent les enfants. Depuis le début de nos émissions nous parlons de paix, de paix économique, de façon d’intégrer les notions de paix aux pratiques des entreprises. Nous avons défini la paix, nous avons éclairé cette paix avec les enseignements des religions et des spiritualités. Aujourd’hui nous nous nous intéressons à la base : apprendre la paix pour devenir ambassadeur de paix. Comment apprendre la paix à l’école ? L’école, c’est Ecole de la Paix c’est une association grenobloise d’inspiration militante et chrétienne. L’école c’est aussi l’école de notre république. Autour de la table, nous allons chercher à comprendre comment ces structures qui ont la charge de transmettre et d’apprendre, remplissent leur mission, comment elles « fabriquent » des ambassadeurs de paix ?Les invités.Sandrine MENDUNI, de la direction des projets du Rectorat de Grenoble, déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne. Le conseil académique de la vie lycéenne permet l'expression d'une démocratie lycéenne vivante et constructive au niveau académique. Mme Menduni est également Référente égalité de l’académie de Grenoble.Richard PETRIS. A créé en 1998, L’école de la paix. L’école de la Paix est une association loi 1901, qui regroupe des citoyens engagés entourés d’institutionnels et de parrains prestigieux.Dominique STEILER, titulaire de la Chaire de recherche « Paix économique » au sein de Grenoble Ecole de Management. Ancien officier, travaille autour de la notion de paix économique.

Epanouissement des territoires, quel titre bizarre… Un territoire, cet espace géographique où je vis, où je travaille, comment peut-il est épanoui ? Est-ce que cela suppose qu’il ressente des émotions ? Comment une ville, une banlieue, une communauté de communes, une plaine, un massif montagneux s’exprime t’il ? Non ce ne sont pas des territoires mais ceux qui l’occupent, ou ceux qui le gèrent qui expriment des sentiments ? Alors pour trouver des éclaircissements à ce titre « épanouissement des territoires », nous allons questionner nos quatre invités.Caroline Bouvard, directrice générale adjointe développement et attractivité à Grenoble Alpes MétropoleThomas Michaud, ancien secrétaire général de la préfecture de la LoireThibault Daudigeos, titulaire de la Chaire de recherche « Territoires en transition » et professeur de management au sein de Grenoble Ecole de Management.Dominique Steiler, titulaire de la Chaire de recherche « Paix économique» au sein de Grenoble Ecole de Management. Ancien officier, travaille autour de la notion de paix économique.

Pour beaucoup de professionnels, le télétravail est devenu une pratique incontournable depuis le début de la pandémie du COVID-19. Pratique professionnelle essentielle pour que le travail continue durant le confinement et à cause des mesures de restriction de déplacements et de contacts humains. Nous avons sous-titré cette émission quand la technologie réduit nos relations, la mise en place du travail s'est développée du fait de la pandémie pour justement réduire nos relations. Mais le télétravail ce ne peut pas être que ça, que la réduction de nos relations ?

L'émission s’intéresse à un aspect très opérationnel et applicatif de la paix avec le métier d’acheteur et plus particulièrement à la posture que l’acheteur entretient auprès des fournisseurs. Le monde des achats est un monde très dur, c’est un monde de tensions, de négociations, de rapport de forces… et dans cet univers, nous avons identifié deux postures possibles, deux façons d’être entre l’acheteur et le fournisseur. Il y a tout d'abord une posture plutôt traditionnelle : une posture de "Cost Killer". Alors rien que le nom anglais fait froid dans le dos, dans sa traduction mot à mot cela donne « Tueur de cout » dans une traduction métier cela donne chasseur de gaspillage. Il y a aussi une autre posture, pacifiée, et vous aurez fait le lien avec le nom de la chaire de recherche de notre partenaire : « paix économique ». Nous voyons comment passer de l’une à l’autre, ce qui se passe de manière très concrète quand une entreprise change de culture au niveau de ses achats, quand elle pacifie ces rapports acheteurs-fournisseurs.Les invités de l'émission :Hugues Poissonnier. Economiste, docteur en Sciences de Gestion et enseignant chercheur à Grenoble Ecole de Management, membre de la chaire paix économique.  Est également directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation en Management des Achats. Travaille, entre autres, sur les collaborations/coopérations entre partenaires économiques. Philippe Babou. Directeur des achats chez ARaymond depuis 10 ans. ARaymond est une entreprise industrielle spécialiste de la fixation industrielle et automobile. Une entreprise familiale qui a vu le jour à Grenoble il y a plus de 150 ans et qui aujourd’hui est présente dans 25 pays, réalise 1,2 million d'euros de Chiffre d’affaires. 7000 personnes travaillent pour ARaymond dans le monde.Dominique Steiler. Titulaire de la Chaire de recherche « Paix économique, Mindfulness et Bien-être au Travail » au sein de Grenoble Ecole de Management. Ancien officier, docteur en management travaille autour de la notion de paix économique. Patrick Mérigot. A été responsable national de filière d’achat au sein du groupe coopératif, Les Mousquetaires, puis représentant de la région au sein du conseil de direction de la Société Civile des Mousquetaires, et dirigeant d’Intermarché et de Netto à Seyssins en Isère en jusqu’en 2020. Parallèlement à sa vie de chef d'entreprise, exerce des responsabilités syndicales patronales au sein de la CPME Isere, et est vice-président en charge du commerce à la CCI Grenoble. Aujourd’hui est président-fondateur de la fondation Jeannine et Maurice Mérigot et président-fondateur de l'association Societal Angels créée en 2019.

Ethique en entreprise, est-ce que cela revient à se poser la question de ce qui est bien de faire et de ce qui est mal de faire dans une entreprise? Est-ce le questionnement individuel de chaque professionnel ou est-ce le questionnement de la direction qui dicterait le bien, le mal ? Comment est-ce que ce questionnement du bien, du mal vient croiser celui du légal, et de l’illégal ? Et puis autre question, et qui n’est pas la moindre, qui définit ce qui est bien et ce qui est mal : la religion, l’état, les habitudes du métier, le leader, les valeurs de l’entreprise ? Pour avoir des éléments de réponse à ces questions, Marie-Claire Gallin-Martel a convié 4 invités dans les studios de RCF Isère : - Laurence Commandeur, directrice des relations sociales chez Hewlett Packard Entreprise. - Jean-Marc Falcombello, bouddhiste, lama responsable du centre d'étude du bouddhisme tibétain de Genève. - Pauline Fatien, enseignant chercheur en Management à Grenoble Ecole de Management et se consacre depuis 2003 à l’étude des phénomènes de pouvoir et d'éthique dans les organisations. - Dominique Steiler, titulaire de la Chaire de recherche « Paix économique, Mindfulness et Bien-être au Travail » au sein de Grenoble Ecole de Management.

L’émission de ce mois-ci porte le nom provocateur de la dictature des chiffres ou bien le nom plus philosophique de la démesure de la mesure. Dans le monde professionnel d’aujourd’hui, les chiffres, les indicateurs, les objectifs chiffrés, ne sont-ils pas en train de remplacer les managers ? La dictature des chiffres laisserait entendre que notre travail se limite à tout faire pour atteindre le résultat chiffré qui nous est demandé. Les invités de cette rencontre ouvrent des pistes pour qu'au-delà de la démesure de la mesure, nous puissions voir comment prendre en compte ce qui compte vraiment.

Quelle articulation entre travail et spiritualité ? Nous avons choisi le mot spiritualité et non le mot religion, nous avons choisi le mot travail et non le mot entreprise. Ce qui va nous intéresser, ce n’est le fait religieux en entreprise : nous allons élargir l’horizon avec la spiritualité et le lien que celle-ci peut avoir avec le travail. Par ailleurs, nous nous sommes posé la question suivante : Et la laïcité dans tout ça ? En effet, en France, nous avons ce principe de laïcité qui exclue les organisations religieuses de l'exercice public et qui considère que la religion appartient au domaine privé. Alors est-ce que dans la logique de ce principe de laïcité, la spiritualité appartient, elle aussi, au domaine privé ? Avec nos invités, nous allons explorer les liens possibles entre spiritualité et travail, le tout au regard de la laïcité.

On parle d'entreprise libérée, de SCOP... De nombreuses initiatives existent dans le monde de l'entreprise qui tendent à repenser l'exercice de la responsabilité et du pouvoir. Ce mois-ci dans l'émission "Et si c'était mieux demain ? De la guerre à la paix économique", les invités, chercheurs, entrepreneurs et étudiants montrent ce qu'apportent ces nouvelles formes de management... et les questions qu'elles posent.

L'émission de ce mois-ci est consacrée à la souffrance au travail. L'étymologie du mot travail fait référence au Tripalium, un instrument de torture. Sans aller jusque là, le travail peut être cause de souffrance. Les invités de Marie-Claire Gallin Martel présentent leurs conceptions du travail et les conditions pour que le travail soit avant tout source d'épanouissement.

Quelle est la finalité de l’entreprise : à part produire des biens et des services en vue de créer de la richesse financière ? Comment peut-elle se préoccuper du bien commun ?