Au bout du chemin qui leur faisait espérer une vie meilleure, il y avait le volcan.
Des jours durant, des signes ont couru, cendres, lahars, grondements, neutralisant tous les sens, crispant la raison. Puis il a fallu une poignée de secondes pour que plus rien n’existe.
Ou presque.
La grand-mère d’Édouart Ancet, d’origine spiritaine, a péri dans la catastrophe du 8 mai 1902. Et l’arrière-grand-mère demeurée au Saint-Esprit, prend alors la main de sa petite-fille -future maman d’Édouard- devenue orpheline.
Elle conduira cette enfant, « bébé qui lui tombe dans les bras »*, sur son propre chemin de vie. Avec dans leurs pas, ceux d’Édouard.
*Propos issu de l’entretien réalisé auprès d’Édouard Ancet
Édouard Ancet nous a confié son témoignage.
Juliette Lochet a prêté sa voix à la pétitionnaire.
Lucie Nicar chante « Manman kréyol ».
Merci chacun, chacun.e, pour votre participation.
Liens utiles :
- Pour une représentation géographique de la Martinique > Carte de Jean-Baptiste Barret
- Pour une représentation géographique du Nord-Ouest de la Martinique avant l’éruption du 8 mai 1902 > Carte extraite de la B.D. « Cyparis le Prisonnier de Saint-Pierre » de Lucas Vallerie - Éditions La Boîte à Bulles
- Pour une représentation des zones du Nord Caraïbes dévastées en mai et août 1902 > Carte extraite de la B.D. « Cyparis le Prisonnier de Saint-Pierre de Lucas Vallerie » - Éditions La Boîte à Bulles