Il faudrait stériliser les femmes à l’embauche !

C’est ce que m’a dit une manager sur le ton de la plaisanterie…

Le pire, c’est que je suis persuadée qu’il y avait un fond de vérité dans sa “soi-disante” plaisanterie…

Bah oui… En 2022, c’est encore normal pour certains de pénaliser la carrière des femmes car :

• Elles sont enceintes, alors vaut mieux pas les augmenter, on verra ça à son retour.
• Elles ont début trentaine, c’est l’âge où on veut des enfants, non ? Ne prenons pas  le risque de l’embaucher.
• Elles vont revenir de congé maternité et vont moins s’investir dans leur travail, ce n’est pas le moment de lui proposer une évolution de carrière…

Ce qui me fait un peu rire jaune dans tout ça, c’est qu’on ne se dit pas que ça pourrait être la même chose pour un père. Car lui aussi pourrait être autant absent en voulant assister aux échographies, lui aussi pourrait quitter le travail pour aller chercher son enfant malade, lui aussi pourrait partir en congé parental.

Alors oui, c’est plus rare me direz-vous. C’est peut-être vrai, mais en continuant comme ça, les discriminations persistent …

Et ça me dégoûte !

Ces discriminations sont encore trop présentes.

Il est temps d'en parler, et de les dénoncer !

Heureusement, il y a des personnes comme Judith Aquien qui n’ont pas leur langue dans leur poche , et qui parle du sujet avec passion !

Judith, c’est l'autrice du livre  “Trois mois sous silence”, qui aborde avec ferveur le tabou de la condition des femmes en début de grossesse.

J’ai eu la chance de l’interviewer dans mon podcast et j’ai bien hâte de savoir si ça vous donnera l’envie d’initier un changement.

Je vous assure que dans cet épisode, vous apprécierez le franc-parler de Judith, mais en plus, vous apprendrez des choses pour accompagner la parentalité au travail et peut-être même avoir quelques arguments en poche pour convaincre votre employeur de s’engager dans cette direction.